Lundi 10 mars 1 10 /03 /Mars 05:51

Dans la rue on nous accostait.… Faut dire qu’on faisait ce qu’il fallait pour… Jasmine proclamait haut et fort des seins dont elle était très fière… - Ils me les ont sacrément bien réussis, avoue !… C’est exactement comme ça que j’avais toujours rêvé qu’ils soient… Et moi – elle avait beaucoup insisté – j’exhibais des mini-jupes qui me battaient haut les fesses… - Avec le cul que t’as, attends !… Un cul à se mettre à genoux devant… Ce serait un crime de pas le mettre en valeur… On nous suivait… On marchait à notre hauteur… On essayait d’engager la conversation… Nous, on rabrouait ou on se prêtait au jeu, selon l’humeur du moment… Si nos admirateurs se faisaient trop pressants on coupait court… - Ca nous intéresse pas vraiment, nous, les hommes… - Ah, vous êtes lesbiennes ?!… - Voilà… Vous avez tout compris… - C’est parce que vous êtes jamais tombées sur des vrais mâles… Vous verrez avec nous vous serez pas déçues… Vous en redemanderez… D’autres suggéraient, la lippe gourmande… - On pourrait peut-être assister ?… On sera discrets… - Ce qu’ils sont lourds, ces pauvres mecs !… S’ils savaient !…

 

 

Quand on voulait avoir la paix on adoptait le profil couple traditionnel… Elle en femme, moi en homme… - Parce que l’inverse avec les seins que j’ai… On se promenait main dans la main, portés par la foule, fondus dans le bonheur d’être ensemble… On s’arrêtait… On repartait… On étirait voluptueusement l’après-midi… Puis la soirée dans un petit restaurant où on avait nos habitudes… - Tu crois qu’on s’aime ?… - C’est pas la peine de mettre des mots… Ca enferme les mots… Ca rabougrit…

 

 

On était assis sur un banc, dans un square, au soleil, serrés l’un contre l’autre… Je lui avais entouré les épaules de mon bras et je lui caressais le genou… Un type est venu s’asseoir juste en face, sans nous prêter, du moins en apparence, la moindre attention… Il a déployé un journal derrière lequel il s’est ostensiblement réfugié… - Caresse-moi !… Caresse-moi les seins !… J’ai glissé la main dans son corsage… - Il mate… Il mate comme un fou… J’ai fouillé… J’ai pétri… Elle a enfoui sa tête dans mon cou… Je suis allé sous la robe qui s’est relevée haut… Encore plus haut… De plus en plus haut… Je suis entré dans la culotte… J’y ai ondulé… - Il croit que j’ai une chatte… Il espère qu’il va la voir… Au moins un peu… Il attend que ça… Comment ça m’excite… Non, mais comment ça m’excite… Et elle a joui sous mes doigts…

 

 

- En tout cas je peux te dire qu’il y en a deux que tu tiens drôlement en haleine en ce moment… - Hein ?… Qui ça ?… - Mathilde et Jessica… Qui tu veux d’autre ?… - Ah, parce qu’elles sont au courant… - Evidemment !… C’est pas un secret d’Etat… Et c’est sûrement pas elles que ça va choquer… Tous les jours, à la première heure, elles déboulent… « - Alors ?… T’as des nouvelles ?… Raconte… Ils en sont où ?…  » Je peux te dire que tu es attendu aux prochaines Vacances… Que VOUS êtes attendus… Et que vous avez pas intérêt à nous faire faux bond…

 

 

- Putain !… Mais c’est pas vrai, ça !… Comment il s’accroche ce sous-tif ?… Je me suis précipité… C’était une jeune fille toute menue, d’une vingtaine d’années… Elle avait fait passer les bonnets derrière, dans le dos, et se battait désespérément avec l’agrafe… - Laissez-moi faire !… C’est un tout nouveau système… Vous passez par en dessous, là, vous remontez et, hop, ça y est !… - Ah, merci… J’ai ramené les bonnets devant… Je les ai mis en place, équilibrés… - Et voilà… Les pointes des seins s’étaient imperceptiblement dressées… - Vous avez une poitrine magnifique… Elle a soutenu mon regard, a légèrement rougi… - Merci… Je peux encore essayer deux trois trucs ?… - Bien sûr !… Tout ce que vous voudrez… Si vous avez besoin de quoi que ce soit vous n’hésitez surtout pas… Vous m’appelez… Et je me suis éloigné en faisant bruyamment claquer mes talons sur le parquet…

 

 

Je suis aussitôt revenu… A pas de loup… Derrière le rideau, tout près, des bruissements d’étoffe… Qui ont cessé… Plus rien… Le silence… Un râclement de pied… Le tabouret a bougé… Un autre râclement de pied… Un autre encore… Elle a respiré plus fort… Plus court… Des clapotis… Il n’y a eu qu’un râle… Un seul… Qu’elle a étouffé de son mieux…

 

 

- N’importe quel imbécile à ta place aurait tout flanqué par terre en écartant le rideau… Et se serait privé du plaisir de la voir – l’entendre – recommencer… Parce qu’elle va revenir te les montrer ses seins… Aucun doute là-dessus… Et si tu te débrouilles bien… Seulement n’oublie pas que pour elle tu es une femme… Impossible de pousser les choses trop loin… Et quand bien même de toute façon…

 

 

Par François - Publié dans : Mémoires d'une toute petite queue
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