Lundi 22 octobre 1 22 /10 /Oct 05:54

- Les femmes ?… Pires… Pires que les mecs… Bien pires… Elles ont une de ces façons de te les balancer sous le nez certaines !… De se déshabiller devant toi dès qu’elles en ont l’occasion… Exprès… Pour t’humilier… Et les réflexions !… Toujours avec cet insupportable petit air de pas y toucher… Dans le rôle de la bonne copine qui s’intéresse à toi, qui compatit et qui jubile tant qu’elle peut au fond d’elle-même… Si elles croient que je le sais pas !… Si elles croient que je le vois pas !… Non, je les déteste !… Toutes…. Je les déteste elles et leurs nibards… Tu sais pas ce qu’elles m’ont fait pour mes dix-huit ans ?… Elles s’y sont mises à une dizaine et elles m’ont offert un cadeau… Qu’elles m’ont regardée déballer, toutes en cercle autour de moi… Et tu sais ce qu’il y avait dans le paquet ?… Un sous-tif… Un 105D… Je les ai encore là leurs rires… Là… Ils partiront jamais… Tiens, attends, tu vas voir !…

 

 

Elle est revenue de sa chambre avec un grand album photos qu’elle a ouvert sur ses genoux… A la première page c’était une photo de classe… - Tiens, regarde !… Elles sont toutes là… Toutes… Il y avait celle-là !… Et celle-là !… Et celle-là !… A hauteur de la poitrine elles avaient toutes été transpercées d’une multitude de petits trous d’épingles… Elle a tourné les pages… D’autres filles… D’autres femmes… D’autres seins… Parfois nus… Toujours rageusement piquetés sur toute leur surface… Elle a refermé l’album et elle a éclaté en sanglots…

 

 

Je l’ai attirée contre moi… - Tu me prends pour une folle, hein !?… - Mais non !… Pas du tout… - Tu le fais aussi, toi, avec les queues des mecs ?… - Pas vraiment comme ça, non !… Mais ça revient un peu au même… - Comment t’as dû en baver !… Peut-être pire que moi, même, si ça tombe… On s’est pressés l’un contre l’autre… Nos lèvres se sont trouvées… Je l’ai tout doucement caressée… Le visage… Le cou… Les bras… Les cuisses… Entre les cuisses…

 

 

Elle m’a embrassé, s’est posée au creux de mon épaule… - Il y avait longtemps… Comment il y avait longtemps… Même que ce soit qu’avec la bouche qu’est-ce que c’est bon !…  Mais tu sais – en chuchotement à l’oreille – ça les empêche pas d’être drôlement sensibles les bouts… Peut-être d’autant plus justement… Et… Et j’ai jamais laissé personne les toucher… Jamais… Je voulais pas… Mais toi, tu pourras…

 

 

- Bon, ben moi je vous laisse bavarder entre hommes… Je tiens plus debout… Je vais me coucher… - Elle t’a drôlement à la bonne, tu sais !… - Et Gabriel par ci… Et Gabriel par là… - On travaille toute la journée ensemble… Alors forcément… - Oh, mais je te reproche rien, hein !… Rien du tout… Au contraire… Je suis ravi qu’elle ait des atomes crochus avec toi… C’est si rare entre collègues… En général ça se tire plutôt dans les pattes… J’en sais quelque chose… Non… Et puis elle traverse une période difficile en ce moment… Elle voit tout en noir… Rien ne va jamais… Tu peux bien te mettre en quatre… Tu lui décrocherais la lune que ça lui suffirait pas… Et je fatigue, moi, à force… Je fatigue… Je finis par baisser les bras… Et puis de toute façon dès que ça vient de moi… Alors peut-être que toi – toi, elle t’écoute – peut-être que toi tu arriveras à lui refaire prendre pied dans le réel… Sinon… ben sinon je sais vraiment pas où on va…

 

 

- Tu paries qu’elle écoutait derrière la porte ?… Je te le dis : fais gaffe !… Fais bien gaffe !… A l’arrivée c’est sûr que c’est toi qui vas trinquer… Et Mathilde ?… Tu m’en parles plus du tout de celle-là !…

 

 

Je n’en avais pas envie… Mathilde je préférais la garder pour moi… On se retrouvait tous les soirs… On profitait des longues soirées de Juin pour se promener, des heures durant, main dans la main, le long des quais… Puis, on rentrait chez elle… - Finalement t’habites ici en réalité… Ce serait aussi simple que tu t’y installes carrément, non ?…

 

 

On sortait du restaurant… Un couple étudiait attentivement le menu devant l’entrée… Elle s’est arrêtée à leur hauteur, s’est brusquement retournée et a donné un violent coup de coude dans la poitrine de la femme qui a grimacé de douleur et laissé échapper un cri… - Oh, pardon !… Excusez-moi !… Je vous avais pas vue… - Tu l’as fait exprès ?… - Evidemment que je l’ai fait exprès… T’as vu ces mamelles qu’elle avait… Et comment elle te mettait ça en avant… Souvent je leur fais à celles-là… Elles le cherchent, non ?…

 

 

Dans la chambre, au retour, elle est venue se blottir contre moi… - Tu sais comment je faisais avant quand j’étais toute seule ?… Je me servais de trucs… Ca te choque ?… Non ?… Ben oui, c’est idéal, attends !… C’est bien épais juste comme il faut… Et au moins t’es sûre que ça va rester dur tout le temps que t’as besoin… L’inconvénient, c’est que t’as pas le mec qui va avec… Tu peux pas sentir sa peau, te serrer contre lui, te voir dans ses yeux… Elle m’a parcouru le torse de petits baisers… - Mais avec toi je pourrais avoir les deux si tu voulais… Tu voudrais pas ?… - Bien sûr que si !… Mais comment ?… - Avec ça !… Et elle a sorti de sous le lit un imposant gode-ceinture… - Je l’ai acheté exprès pour nous en plus !… Ca te vexe pas ?… Tu peux pas autrement n’importe comment… Attends !… Attends !… Je vais te le mettre…

 

 

Nouée à moi, elle a eu un plaisir comme jamais… - Et toi aussi !… Ben oui !… Forcément !… Parce que ça te frottait dessus en même temps… 

 

 

Par François - Publié dans : Mémoires d'une toute petite queue
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