Jeudi 6 septembre 4 06 /09 /Sep 05:47

Un pas a claqué jusqu’à la porte du bureau qui s’est bruyamment refermée … C’était une femme à la quarantaine hautaine, au visage dur, revêche… Elle a posé la pile de vêtements sur la chaise…Elle a quitté sa robe et… s’est reculée juste dans l’angle mort, le seul angle mort de la pièce !… Pour ne rien perdre du spectacle, je me suis penché, penché encore, j’ai perdu l’équilibre et, dans un grand écroulement de cartons, je me suis retrouvé à quatre pattes, le nez au ras de l’arête de la cloison… - Qu’est-ce que ?… Non, mais dis donc, toi !… J’ai détalé, sans demander mon reste, jusqu’au fond de la réserve, où, la peur au ventre, je me suis remis fébrilement au travail…

 

 

- Gabriel, tu peux descendre voir là ?… Debout à côté de la caisse, elle me tournait le dos… J’étais bon… Mon compte était bon… - Tiens, tu vas aider Madame à emporter tout ça chez elle… Trois grands sacs posés sur le comptoir… On a marché côte à côte, sans rien dire, dans l’après-midi inondée de soleil… De temps en temps elle me coulait un regard de côté que je faisais semblant de ne pas remarquer… - Tu n’as pas honte ?… J’ai rougi… Je n’ai pas répondu… - Hein ?… Tu n’as pas honte ?… Si ça tenait qu’à moi tu te prendrais une de ces fessées !… Ca te ferait passer l’envie de recommencer, je t’assure !… Tu as quel âge ?…        - 21 ans… - Même… même… Il y a pas d’âge quand on l’a méritée… T’es pas de mon avis ?… Elle a éclaté de rire… - T’es trop quand tu rougis comme ça… Une vraie jeune fille… T’es puceau, hein ?!… On a passé un porche, pris un ascenseur, elle a ouvert une porte sur une immense pièce aux murs clairs, aux fenêtres grandes ouvertes… - Pose tout ça là… Là… Merci… Eh, mais attends !… Où tu te sauves comme ça ?… Attends !… Son rire en cascade a dégringolé derrière moi tout au long de l’escalier…

 

 

Armand a baissé le rideau, verrouillé la porte… - Elle t’a payé ?… Non ?… Eh bien t’as plus qu’à y retourner… C’est sur ta route n’importe comment… La sonnette a retenti jusqu’au fond de l’appartement… Le silence… Des pas… La porte… - Tiens, tiens, un remords ?!… De la main elle maintenait un peignoir bleu croisé fermé sur la poitrine…            - C’est que tout-à-l’heure j’ai oublié de… - Viens !… Ses fesses ont ondulé devant moi…       - Eh ben viens !… Qu’est-ce que t’attends ?!…  Une chambre… Elle s’est assise au bord du lit, m’a attiré vers elle, a joué avec la boucle de ma ceinture… - Alors il va se passer quoi maintenant ?… A ton avis ?… - Je sais pas… - Tu sais pas… Eh bien moi je vais te dire… Il y a deux solutions… Elle a défait le premier bouton… Ou bien je te trouve à mon goût et j’ai envie de te croquer… Pourquoi pas après tout ?…  Tu es joli garçon… Tu es jeune… Tu as l’air vigoureux… Les trois autres boutons… Un à un… - Ou bien j’estime que tu mérites une bonne leçon et je te flanque une bonne fessée… J’aurais pu te faire perdre ta place tout à l’heure… Je n’ai rien dit… Tu t’en es tiré à bon compte… Trop bon compte… Il y a quand même des choses qu’on ne peut pas laisser passer comme ça… Non, tu crois pas ?… Elle a descendu mon pantalon… - Quelle solution ?… La première ?… La deuxième ?… Je n’ai peut-être pas encore vraiment décidé, qui sait ?… Mais toi, tu préfères quoi ?… Eh bien réponds !… Elle a baissé résolument mon slip… - Oui, ben la question se pose même plus… Une bonne fessée… Et encore c’est pas trop cher payé… Et ça vaut de toute façon mieux que de se faire flanquer à la porte comme un malpropre… Non ?… Tu n’es pas de mon avis ?… - Si !… - Tu vois que tu peux te montrer raisonnable quand tu veux… Enlève le reste… Enlève tout… Tu seras plus à l’aise… Allonge-toi… Là… Sur le ventre… Comme ça… Oui… Elle a posé une main sur mes reins, l’y a promenée, laissée… Une porte a claqué… J’ai sursauté… - C’est rien… C’est mon mari qui rentre… Et finalement… finalement vaudrait tout autant que ce soit lui qui te la donne ta fessée… Ce sera plus vigoureux… Ca portera plus… Bouge pas !… Je reviens…

 

 

Un colosse… Avec des mains comme des battoirs… - Alors, c’est lui !… Espèce de grand dégoûtant !… Chacun son tour d’avoir le cul à l’air, tu vois !… Il s’est agenouillé de tout son poids sur moi, sur mon dos, sur mes reins… - Tu vas t’en souvenir, petit morveux !… Je t’assure que tu vas t’en souvenir… Je me suis crispé dans l’attente du premier coup… Qu’il a fait interminablement attendre… Qui n’est pas venu… Il s’est relevé… Elle m’a jeté mes vêtements sur les bras… - C’est bon pour cette fois… Tu peux filer… Mais ne t’avise pas de recommencer… Parce que alors là… là… tu n’y couperais pas… Je n’ai pas demandé mon reste… Pendant que je me rhabillais sur le palier… je les ai entendus rire aux éclats derrière la porte… Et puis il y a eu des murmures… Des chuchotements… Des baisers…

Par François - Publié dans : Mémoires d'une toute petite queue
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