Lundi 13 août 1 13 /08 /Août 08:07

- On pourra pas se voir beaucoup… Je suis très prise… Elle était amoureuse… - De Ludovic… Et c’est sérieux… Mais je vais quand même te montrer quelque chose… Que tu puisses t’occuper… De toute façon va bien falloir que tu t’y habitues à être tout seul… Ca t’arrivera plus souvent qu’à ton tour… J’en étais de plus en plus convaincu…

 

On a pris le car… - C’est à l’autre bout du lac, là-bas, là où tout le monde va se baigner… T’y es jamais allé ?… Non ?… Il y a des cabines pour se changer… Juste contre un vieux hangar… Il est fermé à clé, mais il y a un truc pour y rentrer qu’il faut savoir… Et là tu peux les voir se déshabiller les gens… Tant que tu veux… A travers des trous… Et pas seulement se déshabiller… Parce que t’as des types comment ça les énerve toutes ces filles sur la plage autour d’eux… Ils vont dans les cabines juste pour se le faire… Et toi, t’es là… Ils le savent pas, mais t’es là… - Il y a aussi des filles qui se le font ?… - Ca arrive, oui, mais pas souvent…

 

 

J’ai d’abord eu une petite brune qui a très vite, de dos, enfilé son maillot… Puis, à côté, un type s’est soigneusement enduit de crème solaire… Un autre, plus tard, s’est vaguement caressé, sans réelle conviction, a rapidement abandonné… Une femme d’une cinquantaine d’années, aux formes généreuses, est restée nue, face à moi, tout le temps qu’elle a – méthodiquement – replié un à un ses vêtements…

 

 

 Grand mère avait beaucoup baissé et ne quittait pratiquement plus son fauteuil près de la cheminée… Tous les matins j’allais lui faire les courses…La boulangerie… La boucherie… L’épicerie… C’est assises sur le dossier d’un banc, près de l’église, qu’elles m’attendaient au retour… Trois filles… Qui pouffaient de rire du plus loin qu’elles m’apercevaient… - Petit !… Petit !… Petit !…  Je traversais la place aussi vite que je pouvais… - Petit !… Petit !… Petit !… Elles s’esclaffaient… - Petit !… Petit !… Petit !… Jusqu’à ce que j’aie disparu…

 

 

Je passais toutes mes après-midi là-bas à regarder inlassablement les femmes se déshabiller et se rhabiller… Il y avait les habituées dont je connaissais par cœur la pente des seins, la cambrure des fesses, la texture de la toison, chacune des attendrissantes petites manies… Je les retrouvais toujours avec le même bonheur… Il y avait les petites nouvelles découvertes avec gourmandise, apprises pas à pas avec volupté… Je regardais… Je regardais tout mon saoul… Et j’espérais… J’espérais que l’une ou l’autre finirait un jour par se prodiguer son plaisir devant moi… C’était parfois esquissé… Quelques effleurements… Quelques attouchements… Ca tournait toujours court… Je rageais… Les hommes, eux, par contre… J’avais presque tous les jours l’occasion d’en voir au moins un à l’œuvre… Tout se passait généralement très vite : ils verrouillaient la porte, laissaient tomber leurs vêtements et s’activaient frénétiquement, sans marquer le moindre temps d’arrêt, jusqu’à ce que leur plaisir surgisse… Je les regardais procéder avec beaucoup d’envie : si seulement j’avais été pourvu ne fût-ce que comme le moins bien loti d’entre eux…

 

 

Les trois filles des courses du matin s’étaient enhardies… Elles me faisaient chaque matin un brin de conduite… - Petit !… Petit !… Petit !… De plus en plus près… De plus en plus loin… Jusqu’à la grille chez grand mère… C’était qui ces filles ?… Eva n’en savait rien… - Qu’est-ce que ça peut foutre qui c’est ?… Laisse-les dire !… Si tu dois faire toute une histoire chaque fois que tu fais rigoler des filles ben t’as pas fini… 

 

 

Une femme à la quarantaine épanouie, aux formes généreuses… Elle était tournée vers moi, entièrement nue… Elle avait enrobé ses seins de ses mains et, du bout du pouce, en agaçait délicatement les pointes… L’œil rivé au trou dans la paroi de la cabine, le slip sur les chevilles, je l’accompagnais avec délice… Elle est descendue…C’était mes doigts sur elle, c’était mes doigts en elle… C’était nous… Que nous… Longtemps… Si longtemps… Elle est venue… Moi aussi… Elle s’est rhabillée… Elle est sortie… C’était fini…

 

 

- C’est vraiment trop de te voir faire… On dirait une femme comment tu te la presses et que tu tournes… On dirait que c’est un clito que t’as… Un gros clito, mais un clito quand même… Ca a rien du tout à voir avec quand les autres types ils se le font… Rien du tout… Ben fais pas cette tête-là !… Il y a un étage au-dessus d’où tu peux regarder ceux qui regardent… - T’étais toute seule ?… - Ca !… A ton avis ?…

 

 

Par François - Publié dans : Mémoires d'une toute petite queue
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