Samedi 13 janvier 6 13 /01 /Jan 08:41

C H A M B R E    2 0 8

 

 

                                                                                                                           15 Juillet

 

 

Le type de la 117 j’ai vu sa queue… Ce matin, en leur apportant le petit déjeuner… Quand je suis entrée il était tout nu, face à la porte… Il racontait quelque chose à sa femme dans le lit en faisant de grands gestes… Il m’a lancé un regard stupéfait et il a filé dans la salle de bains dont il a précipitamment refermé la porte… Elle a vaguement ri, mi-gênée, mi-complice… Je n’ai pas cillé…

 

 

Quand t’arrives avec tes plateaux comme ça, le matin, forcément il y a plein de choses à voir… Parce que les gens sont en train de se lever, encore à moitié endormis… Souvent, ils ont même complètement oublié qu’on allait leur apporter le petit déjeuner au lit… Ou bien ils ont pas vu passer l’heure… Et ils se méfient pas… Je remonte le couloir sans bruit… Je frappe… J’entre… Résolument… - Le petit déjeuner, messieurs-dames… J’adore ça les surprendre… Surtout les types… Il y en a des tout gênés, comme celui de tout à l’heure, qui se dépêchent de se cacher… Il y en a qui font semblant que non, mais on voit bien que si quand même… Il y en a aussi qui s’en foutent et d’autres qui font exprès d’être à poil quand tu rentres… Ca m’est égal… Du moment que j’en profite… Le tout c’est qu’ils s’en rendent pas compte…

 

 

J’aime voir… C’est ma passion… Ma raison de vivre… Personne ne sait… Personne ne doit savoir… C’est mon secret…  J’aime voir… Des queues… Des fesses… Des femmes aussi… Des couples… J’aime voir… J’aime tout voir…   

 

 

                                                                                                                          

                                                                                                                            17 Juillet

 

 

Sous les draps, les petits jeunes de la 202 étaient en pleine action… Ils se sont aussitôt séparés, éloignés l’un de l’autre, réfugiés chacun à un bout du lit, rouges et confus… - Je vous le mets où ?… - Hein ?… Quoi ?… - Le plateau… Je vous le pose où ?… - Ah ! Oh là… Là… Entre eux… Sur le lit… En refermant la porte je l’ai entendue demander… - Tu crois qu’elle s’est rendu compte ?… - J’en sais rien… Sûrement… - Comment ça craint !… 

 

 

Mais j’ai rien vu… Malheureusement… Ou pas grand chose… L’année dernière par contre il y en avait deux… C’était en Août… La 118… Ils baisaient sur le lit… Elle m’a vue… Elle a voulu l’interrompre, le repousser… Il n’y a rien eu à faire… Il était tout près de son plaisir… Plus rien d’autre ne comptait… Il ne voyait rien… Il n’entendait rien… Comment il y allait !… Comment elles remuaient ses fesses !… Un vrai régal… Il est retombé sur elle… Il a joui dans un grand râle…

 

 

  Le truc le plus fou que j’aie jamais vu ça a quand même été – au tout début – la femme de la 109… Elle était toute seule… Toute nue sur le lit… Elle s’était bandé les yeux… Elle avait des écouteurs sur les oreilles… Et elle s’amusait avec un gode… Elle le faisait rentrer, sortir, courir le long de sa chatte, s’obstinait sur son bouton… En grands battements de jambes… Ouvertes, déployées, crispées, resserrées… En grandes ondulations éperdues du bassin… En grands gémissements affolés… Je suis restée… Qu’est-ce que je risquais ?… Je suis restée jusqu’à ce que son plaisir la fulgure… J’imagine la tête qu’elle a dû faire après quand elle a trouvé le plateau sur la petite table près de la fenêtre…   

 

 

         

                                                                                                                         19 Juillet

 

 

J’en étais sûre… Ca sentait le couple illégitime à plein nez ça… Et les couples illégitimes c’est la chambre 208… Toujours… Forcément… Chaque fois que je peux… Chaque fois que c’est moi à la réception… Parce que les couples illégitimes neuf fois sur dix ça dure toute la nuit… Et ça fait pas semblant… Et moi, là, au-dessus, je suis aux premières loges… Il suffit de coller l’oreille au parquet et t’entends tout… Jusqu’au moindre soupir… Comme si t’étais dans la pièce avec… Tu vois pas, non, mais c’est presque encore mieux… Parce que t’imagines…

 

 

Ils sont montés tôt… Tellement tôt que j’ai raté le début… Le sommier grinçait déjà à toute allure et elle chantait son plaisir à pleine gorge… Avec un tel abandon que tout l’hôtel devait en profiter… Quelques minutes de répit en mots tendres murmurés doux et c’est reparti de plus belle… Et encore… Et encore… Ils se sont endormis à quatre heures du matin… Moi aussi…

 

 

Ils avaient réclamé le petit déjeuner pour sept heures… J’ai frappé… Un vague grognement… Je suis entrée… Dans la lumière du couloir qui tombait sur le lit, ils dormaient, épuisés… Lui, sur le ventre, à même les couvertures, complètement nu… Elle, dans une nuisette blanche dont les bretelles avaient glissé, découvrant deux seins de rêve dont les pointes étaient encore dressées… J’ai pris tout mon temps pour aller déposer le plateau sur la table près de la fenêtre, pour revenir jusqu’à la porte que j’ai refermée sans bruit après un dernier et long regard… Ils ne se sont pas réveillés…

 

 

A midi, en les servant au restaurant, j’ai eu tout le temps de les observer… Il a un certain charme, oui, mais finalement il est assez quelconque… Ce n’est pas le genre de type que tu remarques dans la rue… Mais alors elle !… D’une beauté à se mettre à genoux devant… Si j’étais un homme je sais pas quelles folies je serais capable de faire pour une femme comme ça… Et ce regard !… Il te transperce… Il s’empare de toi… Tu ne peux pas ne pas être à lui… Et sa voix ! Extraordinaire sa voix… D’un rauque profond, mystérieux, terriblement envoûtant…

 

 

 

 

                                                                                                                           20 Juillet

 

 

Au dessous la nuit a été beaucoup plus calme… Ils ont parlé en long ruisseau de mots ininterrompu… Ils ont fait l’amour… Juste une fois… Et ils se sont endormis…

 

 

Quand je leur ai apporté le petit déjeuner ils étaient levés, habillés, prêts à profiter d’une journée qui s’annonce tout particulièrement belle… Elle a voulu savoir ce qu’il y avait d’intéressant dans la région… - Vous qui êtes du pays… Ils ont eu droit à tout… Je ne leur ai pas fait grâce de la moindre curiosité locale… 

 

 

Dès qu’ils ont été partis – je les ai suivis du regard tout au long de l’allée, puis sur la route, après, en contrebas – je suis montée faire leur chambre… C’est hallucinant la quantité de parfums qu’elle a… J’en ai essayé quelques-uns sur le dos de ma main… Et les sous-vêtements !… Un sac entier… Je les ai brassés… Avec volupté… Examinés un à un… J’ai fermé la porte à clé… Devant la glace de la salle de bains j’ai enfilé le string rouge avec le soutien-gorge assorti… Et puis la culotte de dentelle noire… Je n’ai pas pu me résoudre à la quitter… J’ai tourné de ci de là avec dans la chambre… J’ai examiné le reste de leurs affaires avec curiosité… Tout… Méthodiquement… J’ai ouvert le lit… Je m’y suis allongée… Il y avait son odeur… Mes mains m’ont cherchée… Quand je suis revenue à moi on m’appelait en bas…

 

 

 

 

                                                                                                                        21 Juillet

 

 

Ils sont rentrés à minuit, se sont aussitôt couchés, endormis…

 

 

Il feuilletait une revue tout habillé sur le lit… Il m’a souri… - Ah, le petit déj… La porte de la salle de bains était restée ouverte… Elle sortait de la douche… Elle était tournée vers moi… Un trop bref regard, au passage, à ses seins sublimes… Un autre, tout aussi rapide, en dessous… Et… Et je me suis immobilisée, pétrifiée : là, en bas, elle avait une bite et une paire de couilles !… Derrière moi il a ri de bon cœur… - Eh oui !… Ca surprend, hein, quand on sait pas… Oh, mais vas-y !… Vas-y !… Reluque !… Te gêne pas !… Instruis-toi !… C’est pas elle que ça dérange… Au contraire… Je me suis enfuie… Aussi vite que j’ai pu…

 

 

A midi ils n’ont pas mangé là… Le soir non plus…

 

 

 

 

                                                                                                                           22 Juillet

 

 

Ils étaient complètement nus tous les deux… - Bonjour… - Bonjour… Je suis allée jusqu’à la table, près de la fenêtre, en regardant droit devant moi… Je suis revenue vers la porte et… Ca a été plus fort que moi… J’ai levé les yeux sur elle… Impossible de m’en empêcher… Impossible de m’arrêter… - Elle vaut le coup d’œil, ça c’est sûr … J’ai rougi, bafouillé… - Excusez-moi !… Je ne voulais pas… Je m’en vais… Je… Excusez-moi !… - T’en es pas encore revenue, hein ?… - Si… Non… Mais c’est qu’il… c’est qu’elle… il fait tellement femme aussi… Elle a plongé ses yeux droit dans les miens… - C’est le plus beau compliment qu’on puisse me faire… - Pour être femme elle est femme, ça, on peut pas dire… Jusqu’au bout des ongles… Non, mais regarde-moi cette paire de lolos !… Il a passé la main dessous… -  Regarde !… Il y en a beaucoup qui aimeraient en avoir des comme ça, non, tu crois pas ?… - Oh si !… Il les a doucement caressés, en a fait durcir la pointe, y a posé ses lèvres… Leurs deux queues se sont élancées, déployées… - Tu veux nous regarder ensemble ?… Hein ?… Tu veux ?… Allez, va fermer la porte…
Par François - Publié dans : regards.croises
Ecrire un commentaire - Voir les 8 commentaires
Retour à l'accueil

Calendrier

Avril 2024
L M M J V S D
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30          
<< < > >>

Recherche

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus