Mardi 26 septembre 2 26 /09 /Sep 21:52

Une première fois, celle de Melinda...

 

P R E M I E R E     F O I S

 

 

 

 

 

 

 

 

Ma première fois… Ma première fois je n’ai même pas su avec qui c’était…  C’était… c’était il y aura bientôt trente ans… J’avais 18 ans – presque 19 – et je passais mes premières vraies vacances chez Françoise, une camarade de classe, dans une superbe villa, près d’Antibes. Ses parents nous l’avaient abandonnée quelques jours pour filer en amoureux à Florence. - On vous fait confiance, hein, les filles ! Vous êtes suffisamment adultes et responsables…

 

 

 

Il faisait un temps magnifique et nous passions des journées de rêve… Plage… Sable… Mer… Baignade… A longueur de temps… Bien sûr on nous tournait autour… Deux filles seules. Jeunes. Jolies – du moins à l’époque – nous avions notre petit succès. Et bientôt nos habitués :Pascal et Hervé, deux beaux bruns au torse bronzé, à l’œil charmeur, à l’accent chantant, qui venaient nous faire la conversation tous les après-midi sur la plage des heures durant. Qui ont fini par nous inviter - On fait un barbecue ce soir… vous venez?… Mais si, venez !... ce sera sympa… Allez !… A sept heures on passe vous chercher…

 

 

 

Françoise était furieuse - Et toi, t’acceptes ça comme ça !... Mais on les connaît à peine ces types… - Tu parles ! Ça fait huit jours qu’on voit qu’eux…      - Non, mais tu te rends pas compte ! Et si jamais… - Si jamais quoi ? T’as peur de tout, toi, n’importe comment… - Et s’ils te tombent à cinq dessus tu vas faire quoi ? T’auras l’air maligne… Ah non, non, moi j’y vais pas !... Pas question…    - Eh ben reste là ! Regarde la télé…

 

 

 

Pour rien au monde je ne l’aurais avoué, mais plus l’heure approchait et plus mon imagination s’affolait… Et si elle avait raison ? Si c’était un traquenard ? Si un fois là-bas… Si… Et si… Et si… Pas question de reculer pourtant : j’étais beaucoup trop orgueilleuse et, à sept heures tapantes, je suis montée avec eux en voiture, un gigantesque cabriolet rouge tape à l’œil… - Elle vient pas ta copine ?…  - Non... Elle est malade…

 

 

 

C’était assez loin dans l’arrière-pays, sur les hauteurs : une immense maison toute en baies vitrées avec une vraie piscine et des massifs de fleurs partout. Trois garçons et une fille paressaient dans des transats. On a très vite sympathisé. On a mangé sur la pelouse. On a beaucoup ri. On a un peu bu… Quelle idiote !... Non, mais quelle idiote l’autre ! Elle savait pas ce qu’elle perdait…

 

 

 

On a chanté. On a plaisanté. On a encore bu… Au loin il s’est mis à tonner sourdement. L’atmosphère est devenue moite, poisseuse, ma robe collante. Les verres se remplissaient, se vidaient en grands éclats de rire. Je n’avais pas l’habitude, je commençais à me sentir un peu ivre. Ils ont mis de la musique. On a parlé. On a continué à boire. La tête me tournait, me tournait de plus en plus…

 

 

 

- Il est minuit!... Il est minuit!... Ils ont arraché leurs vêtements tous ensemble tous les cinq tous tout nus et ils se sont précipités dans la piscine. Dans la lumière crue des projecteurs extérieurs ils se poursuivaient, plongeaient, sautaient, s’éclaboussaient. Comme ils étaient bien dans leur peau, dans leurs corps d’hommes ! Comme tout avait l’air simple, naturel, harmonieux pour eux… - A poil, les filles !… - Oui, allez, avec nous, les filles !… Dans l’herbe, à côté, Ariane s’est levée… - Tu viens ? De toute façon on va y passer… Ils vont nous foutre à l’eau… Alors si tu veux garder quelque chose de sec… Et elle a retiré sa robe… Moi aussi. En rigolant tant que je pouvais. J’étais saoûle et complètement désinhibée. Jamais en temps ordinaire je n’aurais consenti à faire une chose pareille : j’étais beaucoup trop pudique, à la limite du ridicule, mais là tout était devenu brusquement facile, différent, fluide et j’ai tranquillement rejoint les garçons dans l’eau. J’ai nagé avec eux, j’ai couru avec eux, j’ai lutté avec eux. Mouillés, mon soutien-gorge et ma culotte me collaient à la peau et révélaient par transparence tout ce qu’ils étaient supposé cacher. Je m’en fichais. Royalement. Je me sentais bien. Tellement bien… Jamais jusque là…

 

 

 

Brusquement il y a eu un violent coup de tonnerre tout près et la lumière s’est éteinte. Va-et-vient, rires, bousculades. Tout – les maisons autour, la ville au loin – était plongé dans l’obscurité la plus complète. Quelqu’un a allumé un briquet, puis une lampe de camping. On m’a tendu une serviette. A tâtons j’ai fini par retrouver ma robe dans l’herbe, j’ai abandonné mes sous-vêtements trempés, je me suis séchée, rhabillée…

 

 

 

Quand je suis revenue ils s’étaient tous réfugiés à l’intérieur, éparpillés sur les sièges, les fauteuils, les coussins. L’ambiance était tombée d’un coup…            - Quelqu’un peut me ramener ? Pas de réponse. - Hein ? Quelqu’un peut me ramener ? - Pas moi…J’ai trop sommeil… - Moi non plus… Ariane m’a appelée, fait une petite place sur le canapé auprès d’elle… - Demain il fera jour…Ils ont trop bu n’importe comment…

 

 

 

Ce qui m’a réveillée ce sont deux lèvres qui couraient sur le dessus de mon pied, qui le piquetaient de petits baisers. On était dans le noir. Ariane avait disparu. J’étais allongée de tout mon long sur le canapé, cernée par les ronflements. Et ces lèvres qui me picoraient, patientes, insistantes...Qui entreprenaient une lente, très lente ascension. La cheville. Le mollet. Avec des remords. Des retours en arrière. A qui elles pouvaient bien être ces lèvres ? Si douces. Si savantes. Qui ne laissaient pas un centimètre carré de peau inexploré. Si agréables en tout cas que j’aurais été bien en peine de les arrêter. De plus en plus agréables… Le genou… Longtemps. La cuisse sous la robe. Elles se sont rapprochées du pli de l’aine, sont remontées sur le ventre, l’ont escaladé avec une infinie lenteur jusqu’aux seins dont elles ont fait dresser les pointes l’une après l’autre… Elles ont rebroussé chemin, elles ont pris tout leur temps pour me parcourir, dans l’autre sens, et puis elles sont venues m’ouvrir en bas, m’apprendre, me fouiller… C’est sous elles que j’ai joui une première fois avec émerveillement et puis, plus tard, avec plénitude et reconnaissance quand son sexe d’homme a palpité en moi…Un long baiser et il s’est retiré, fondu dans l’obscurité…

 

 

 

C’était qui ?… Lequel des cinq ?… Un peu tous les cinq finalement…

 

Par François - Publié dans : Premières fois
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