Jeudi 19 juin 4 19 /06 /Juin 05:48

Après bien des hésitations je m’y suis enfin résolue… Après tout ça mettrait un peu de vie et d’animation dans une maison bien vide depuis la mort de Jean… Ca me ferait une compagnie… Et puis – ce n’était pas à négliger – un petit apport financier…

 

Deux sœurs… 23 et 19 ans… Toutes les deux étudiantes… Et désireuses d’échapper à un oppressant cocon familial… On s’est tout de suite entendues… Et sur le prix… Chacune sa chambre… Elles y tenaient… 130 euros par mois… Une bénédiction pour elles… Et sur les conditions d’utilisation des pièces communes… Que personne ne cherche à empiéter sur le territoire de personne et j’étais toute disposée à me montrer souple et conciliante… En ce qui concernait les visites par contre, je tenais à ce qu’elles fassent, au cas par cas, l’objet d’un accord préalable. Elles devaient bien comprendre que je ne tenais pas à ce que ma maison se transforme en moulin où n’importe qui pourrait, à tout moment, aller et venir comme bon lui semblerait. Elles en ont convenu. Elles étaient de toute façon prêtes à convenir de tout pour profiter de l’aubaine…

 

On vivait en bonne harmonie toutes les trois… On partageait la maison sans heurts majeurs… Il y avait bien, de temps à autre, des dissenssions entre elles, des querelles dont elles prenaient soin de me tenir à l’écart et dont ne me parvenaient fort heureusement que de lointains échos… Je n’avais, d’une manière générale, qu’à me louer de cette irruption de fraîcheur et de jeunesse dans mon univers…

 

On prenait parfois nos repas toutes les trois ensemble. Ou à deux. Ou toutes seules. Tout dépendait des occupations, des horaires et de l’envie du moment des unes et des autres… Valentine, l’aînée, se plaisait manifestement à discuter avec moi… Elle s’attardait à table en ma compagnie, racontait, m’interrogeait… Elle était peu à peu entrée en confidences et m’entretenait longuement d’un étudiant en médecine dont elle était tombée éperdument amoureuse… Et… justement… est-ce qu’il ne pourrait pas venir la voir ici le soir de temps en temps ?… 

 

Il est venu… Il a filé sans bruit jusqu’à sa chambre… Il a disparu au petit matin… Il est revenu… Souvent… De plus en plus souvent…

 

Marjorie n’a pas voulu être en reste… Bon, mais alors si sa sœur recevait ses mecs, elle pouvait bien, elle, recevoir des copains qui n’étaient que des copains ?… Oui, mais un par un, et à condition qu’ils ne fassent pas plus de bruit que n’en faisait le petit ami de Valentine… Oh, mais ça se recevait toujours à plusieurs les copains !… C’était pas marrant sinon… Dans ce cas c’était non… Mais pourquoi ?… Parce que je ne tenais pas à voir la maison envahie par toute une bande qui l’investirait, se répandrait dans tous les coins et y prendrait, au fil du temps, de plus en plus ses aises… - D’autant plus, a fait remarquer Valentine sans avoir l’air d’y toucher, qu’ils boivent… Et qu’ils fument… Et que ce qu’ils fument c’est… - Toi, ta gueule !… Oui, alors en somme, si elle voulait qu’on vienne la voir fallait qu’elle couche… comme l’autre, là… de toute façon celle-là il y en avait jamais eu que pour elle… Depuis toujours… Depuis toute petite… Oui, je voulais la faire coucher… - Vous êtes vraiment complètement tordue, hein !… - Non, mais dis donc, tu veux me parler correctement, oui !… - Je parle comme je veux… Ca a été d’instinct, par pur réflexe… J’allais quand même pas me laisser marcher sur les pieds par une gamine d’à peine vingt ans !… Je me suis levée et je lui ai lancé sur les fesses, par dessus le jean, quatre ou cinq claques bien senties… - Et essaie de recommencer pour voir !… Elle est partie, sans un mot, s’enfermer dans sa chambre… Valentine a ri… - Oh, elle recommencera… Même que vous la lui mettiez à cul nu c’est pas une fessée qui va l’arrêter… Au contraire !… Elle adore ça…

 

- Mais qu’est-ce qui s’est passé ici ?… Je revenais d’un week end chez ma sœur, dans les Ardennes… L’abat-jour de ma belle lampe verte était complètement défoncé et une énorme tâche brune s’étalait de tout son long sur le tapis… Marjorie n’a pas cherché à nier… - C’est moi !… Je suis désolée… Je suis vraiment désolée… C’est en allant chercher du Coca cette nuit… Je me suis pris les pieds dans le tapis et… Valentine a brusquement fait irruption en compagnie de son petit ami… - Elle s’est pas cassé la figure du tout… Elle avait invité des copains et des copines… Une dizaine… Ils ont fait la fête toute la nuit et ils se sont dépêchés de tout nettoyer avant que vous arriviez… - C’est vrai ?… Elle n’a pas répondu… Elle se contentait de fixer obstinément quelque chose par terre… - Je te l’avais formellement interdit… Sans un mot je l’ai prise par la main et entraînée jusqu’au canapé… Elle n’a pas opposé la moindre résistance… Quand j’ai passé la main sous la robe et descendu la culotte non plus… Elle s’est docilement laissé coucher en travers de mes genoux… Elle a frémi sous le premier coup… Gémi sous les autres… Franchement crié à la fin… A pleine voix…

 

Elle s’est laissé lourdement retomber sur le tapis, y est restée, inerte, les yeux clos, le derrière – copieusement rougi – à l’air… Valentine s’est éclipsée avec son petit ami… Et, pour la première fois, elle a clamé éperdument son extase…
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Dimanche 15 juin 7 15 /06 /Juin 20:52

Elle s’est blottie tout contre moi… - Tu m’offres quoi pour la Saint-Valentin?… - Tu aurais envie de quoi ?… La réponse a fusé… - D’un mec… D’un mec qui serait pas toi pour une fois… Ca te choque ?… - Oh, venant de toi plus rien ne m’étonne… - C’est pas une bonne idée ?… C’est toi qui le choisirais… Tu connais mes goûts… On se ferait notre petit repas d’amoureux à nous et, au dessert, on sonnerait… Ce serait lui… Je l’aurais jamais vu… Et il me tirerait aussi sec, à peine arrivé, là, devant toi… Comme ça… Sans préliminaires… Sans rien… Juste préoccupé de son plaisir à lui… Quel pied je prendrais !… Mais bon, faut pas rêver… Ce sera comme d’habitude… Notre traditionnel foie gras, nos escargots et nos profiterolles… Tu m’auras acheté un bijou ou un parfum… On veillera un peu et on ira se coucher… On fera l’amour, avant de s’endormir, en faisant semblant de croire que c’est mieux que d’habitude… Que nous, ça peut pas être la routine, que ce sera jamais la routine… Ca l’est… Mais bon, ça fait rien… On est heureux quand même…

 

- Je plaisantais hier… On n’en parle plus… Elle ne plaisantait pas, non… Je la connais… Elle tâtait le terrain… Elle me tendait la perche… Si je l’avais saisie… Je l’ai saisie… Elle ne le sait pas… Pas encore…

 

«  Pour offrir à ma femme une Saint-Valentin inoubliable, je recherche un homme séduisant, athlétique, vigoureux et capable de satisfaire les exigences d’une nature volcanique. Photo impérative. »

 

Il y a eu des réponses par dizaines… Des hésitantes… Des faussement modestes… Des prétentieuses… Des hors sujet… Des délirantes… Quelques spécimens au physique avantageux… De carrément laids… La plupart insignifiants… D’une terrifiante banalité… Certains arboraient fièrement leurs attributs… Il y en avait de méfiants… Qui redoutaient un traquenard… Qui exigeaient des garanties… D’autres qui posaient leurs conditions : il fallait que ça se passe comme ci ou comme ça… Sinon…

 

Et puis « lui »… Une évidence… Exactement le genre de type devant lesquels les yeux de Pauline s’allumaient et pétillaient d’allégresse et de convoitise… On s’est rencpntrés… On a fait longuement connaissance… Il lui plairait… Aucun doute là-dessus… Il saurait se montrer viril, désinvolte et impérieux. Très exactement ce dont elle avait envie en l’occurrence…

 

- A cette heure-ci ?… Qui ça peut bien être ?… Elle a brusquement réalisé… - C’est pas vrai !… C’est pas vrai que tu l’as fait !… - Je te présente Martial… Je te demande pas si tu le trouves à ton goût… Tes yeux parlent pour toi… Et toi, Martial, elle te plaît ?… - Je serais difficile… - Et encore t’as pas tout vu… Tu vas voir… Je suis passé derrière elle et lentement, bouton après bouton, j’ai ouvert le chemisier que j’ai fait glisser le long des épaules… - Comment il te regarde !… Comment il te désire !… En mots susurrés à l’oreille… - Comment il les attend tes seins !… Que j’ai fait jaillir, offerts au creux de mes paumes… Je suis descendu… Sous la jupe j’ai fourragé dans la culotte… - Mais c’est qu’elle est toute trempée, ma petite cochonne… Une belle queue il lui faut… Bien raide… Bien dure… Il est venu la brandir devant elle… Il l’a prise par le bras, fait s’agenouiller, la croupe en l’air, le front sur le tapis… Il a relevé la jupe, écarté les jambes du bout du pied, ramené la culotte sur le côté pour découvrir la chatte… Et il s’y est enfoncé… Il l’a besognée, a joui, s’est retiré…

 

Elle n’a pas bougé… Immobile… Statufiée… Lui s’était reculé de quelques pas et gardait les yeux obstinément fixés sur son entrejambes… Je me suis déshabillé et je suis allé m’asseoir, adossé au canapé… Je lui ai doucement relevé la tête, je l’ai posée sur mon ventre et je l’ai câlinée… Le front… Les paupières… Les joues… Les lèvres… Il s’est approché et il l’a une nouvelle fois pénétrée… D’un coup… Sans ménagement… Elle a lâché un grognement de satisfaction rauque de bête saillie… Juché sur elle, il s’est alors tranquillement élancé à la recherche de son plaisir… Elle a fermé les yeux, haleté, grondé, secoué la tête, éperdue, en tous sens sur ma cuisse, sur ma queue… Qui s’est répandue dans ses cheveux… Quand son bonheur à elle a surgi  elle a planté ses dents, de toutes ses forces, dans le gras de ma cuisse, a serré… Plus fort… De plus en plus fort… Il est sorti… Elle a desserré son étreinte… Une petite claque sur les fesses… Il s’est rhabillé… Il a disparu…

 

- C’est le plus beau cadeau qu’on m’ait jamais fait… Merci… Du doigt elle a caressé les contours de sa mâchoire sur ma peau… - J’y suis pas allée de main morte !… Mais c’était trop bon aussi… Elle s’est blottie contre moi… - Fais-moi l’amour maintenant !… Tout doux… Tout tendre…  

Publié dans : regards.croises
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Jeudi 12 juin 4 12 /06 /Juin 05:43

- C’est Ophélie... Une copine... Une vieille copine… De quand on était au bahut… On s’est rencontrées par hasard tout à l’heure en faisant les courses… C’est dingue, non ?… Elles avaient une foule de choses à se raconter… - Tu restes dîner ?… Mais si, reste !… Qu’on puisse papoter un peu !… Depuis le temps !…  De souvenirs à évoquer… - Quand je pense qu’on pouvait pas se sentir là-bas au début !… - Et pour cause !… Tu me piquais tous mes mecs… - Tu peux parler, toi !… Qui c’est qu’avait commencé avec Laurent ?… - Ah, parlons-en de Laurent !… Mais va te coucher, Benjamin, si tu veux… Tu tombes de sommeil…

 

Ca a continué en vagues de chuchotements et en grands éclats de rire jusque tard dans la nuit… Quand elle s’est enfin glissée à mes côtés il était trois heures du matin… - Elle est restée dormir finalement… Sur le canapé… Dans le séjour… Elle a soupiré… - Je vais être propre, moi, demain pour aller bosser…

 

A neuf heures, le lendemain, je suis allé m’installer aussi discrètement que possible devant l’ordi… - Qu’est-ce que tu fais ?… - Je t’ai réveillée ?… Désolé… - Non… Non… Ca fait rien… Hein, qu’est-ce que tu fais ?… - Je bosse… - Chez toi ?… Sur l’ordi ?… C’est cool… Il y a du café ?… Il y avait, oui… Dans la cuisine… Elle s’est levée – petite culotte et soutien-gorge blancs – est allé s’en servir un grand bol qu’elle a lentement siroté, appuyée au chambranle de la porte… - C’est quoi au juste ton boulot ?… - Disons que je donne des cours – d’informatique – sur Internet… Un petit sifflement admiratif… - Bon, ben moi je vais me laver… Et chercher du boulot…

 

Elles sont rentrées ensemble, sur le coup de huit heures… - On est encore allé faire des courses… On n’a pas vu le temps passer… T’as préparé quelque chose à manger ?… Oui ?… T’es un amour… Parce qu’on va essayer de se coucher plus tôt ce soir… Sinon ça va pas le faire à force …  

 

Quand elle m’a enfin rejoint il était une heure du matin… - Comment tu la trouves ?… Elle est sympa, hein ?… Ca t’ennuierait si elle restait un peu ?… Juste quelques jours… Le temps qu’elle se retourne… Qu’elle trouve quelque chose… Parce qu’elle est dans une de ces galères en ce moment, j’te dis même pas !… Je me suis doucement approché… Elle m’a repoussé… - S’il te plaît, non… Pas ce soir… Je suis crevée…

 

Elle avait rejeté draps et couvertures et dormait sur le ventre, une jambe hors du lit, l’autre repliée vers l’intérieur… A l’entrejambes la culotte avait glissé sur le côté… J’ai malgré tout fini, à regret, par aller me mettre au travail… - Ah, t’es là ?… Je t’avais pas entendu arriver… Je peux venir voir ce que tu fais ?… Elle s’est penchée, appuyée, du bout des seins, contre moi… - J’y comprends rien… mais alors là rien du tout… C’est du chinois pour moi… Elle s’est redressée… - Je peux te demander quelque chose ?… Il y a longtemps que vous êtes ensemble avec Roxane ?… - Deux ans… Pourquoi ?… - Non… Comme ça… Parce que comment elle a changé !… Tu l’aurais connue avant… Complètement instable elle était avec les mecs… Ah, je peux te dire qu’il en a défilé !… Mais elle a dû te raconter tout ça… En tout cas, tu l’as complètement métamorphosée, ça c’est sûr… Et ça a l’air de vouloir durer en plus !…

 

- Allo… Oui, c’est moi… Dis, nous attends pas… Mange sans nous!… On se fait une soirée entre filles, là, toutes les deux…

 

Elle a surgi, nue, dans la salle de bains… - Ah, t’es là !… J’étais là, oui, en train de me raser… Elle s’est précipitée sous la douche… - Faut que je me dépêche !… J’ai un rendez-vous pour du boulot… Si ça pouvait le faire !… Non, mais si ça pouvait le faire !… Elle s’est séchée… A laissé tomber la serviette… - S’il te plait, tu me fais une petite place… Que je puisse me maquiller…

 

- Tu peux pas savoir comme je suis contente de l’avoir retrouvée… Au bahut on pouvait pas vraiment s’apprécier… On était bien trop jeunes… Mais là maintenant on se découvre… On a une foule de points communs toutes les deux… On se comprend d’un mot… D’un regard… On devient véritablement amies… La seule chose, c’est que je peux pas trop me consacrer à toi en ce moment, mon pauvre amour !

 

- Tous les matins c’est pareil… Je suis à la bourre et faut que je cavale… Ca t’ennuie pas si je prends ma douche avec toi ?… Parce que sinon… Elle n’a pas attendu la réponse… Elle s’est aspergée, a frotté, savonné… Et elle a ri… - Hou la la !… Je te fais de l’effet on dirait… Oh, mais tire pas cette tronche-là !… C’est normal d’avoir envie… Moi aussi j’ai envie… Elle m’a effleuré le torse… - Chut… Roxane… - Quoi, Roxane ?… Elle est pas obligée de le savoir Roxane… Elle saura rien Roxane… Viens !… Allez, viens !…

 

Sur le canapé du séjour… - Laisse-toi faire !… Laisse-moi faire !… En caresses lentes et subtiles… Avec les cheveux… Avec les lèvres… Avec les seins… Elle m’a pris en elle… Elle nous a emmenés… A course folle… On a éclaté… Elle est retombée sur moi… Contre moi… Elle a murmuré… - Souviens-toi du vase de Soissons… - Quoi ?… Qu’est-ce que tu racontes ?… - Rien… Elle me l’avait piqué Laurent… Chacune son tour…  

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Dimanche 8 juin 7 08 /06 /Juin 21:11

- Tu sais quoi ?… Je l’ai raconté à quelqu’un – un copain à la fac – que tu me flanquais la fessée… J’avais bien trop envie qu’il y ait quelqu’un qui sache… Mais pas n’importe qui… Quelqu’un que je connais, que je vois tous les jours… Quelqu’un qui soit obligé d’y penser chaque fois qu’il me voit et que moi je sois obligée d’avoir honte en pensant qu’il y pense… - Et t’as pas peur qu’il aille le chanter sur les toits ?… - Oh non, non !… Parce que lui aussi il m’a dit des choses qu’il aurait vraiment pas intérêt à ce qu’on sache… - Qu’est-ce que tu lui as raconté au juste ?… - Pas la vérité, attends !… Ce serait pas drôle… Non… Que tu me punis chaque fois que je fais des bêtises ou des trucs que tu veux pas… - Et il a pris ça comment ?… - Il me plaint… Il arrête pas de me plaindre… « - Ma pauvre !… Mais faut pas te laisser faire !… Il a pas le droit… »… Mais en même temps il arrête pas de me poser des tas de questions… Si tu me baisses ma petite culotte… Si tu tapes fort… Et c’était quand la dernière fois que j’en ai pris une ?… Et qu’est-ce que j’avais fait ?… Ca le met dans tous ses états, je le vois bien… Moi aussi d’ailleurs !… Comment j’aime ça en parler !…

 

- Il me croit pas !… - Comment ça il te croit pas ?… - Non… Il me croit plus… Il dit que j’invente… Que je l’ai jamais reçue la fessée… Et que t’existes même pas !… Oh, mais il va voir !… Il va voir si je suis une menteuse… Il va voir… - Bon… Alors si je comprends bien t’es venue chercher des preuves toutes chaudes que tu vas te dépêcher d’aller lui mettre sous le nez… - Oui… Non… Il me croirait quand même pas si ça tombe… Il penserait que je me le suis fait toute seule… Et puis attends !… Je peux quand même pas m’amener comme ça et me foutre le cul à l’air… « C’est moi qu’avais raison, na na naire ! »… T’imagines ?… - C’est peut-être justement pour ça – pour que tu lui montres – qu’il fait semblant de pas te croire… - Oui, ben je pourrai jamais… Non… Tu sais ce qu’il faudrait ?… C’est que tu m’en colles une, toi, devant lui… Là j’aurais pas le choix… Un jour qu’on travaillerait ensemble chez moi… Tu te pointerais et tu serais tellement en colère que tu ferais même pas attention à lui… Il serait bien obligé de voir que t’existes… Comment j’aurais honte !… Comment ça me plairait !…

 

Je n’ai pas frappé… Je suis allé droit sur elle… - Fais-moi voir tes relevés de compte… - Hein ?!… Mais pourquoi ?… Je sais pas où ils sont… - Ben tâche de les trouver… Elle a soulevé des piles de livres, déplacé des bibelots, fini par les extirper, à contre-cœur, tout froissés, du fond d’un tiroir… - Donne !… J’ai fait mine de les parcourir… - C’est quoi cette carte bleue ?… 272 euros… Encore des sapes évidemment… Et là, 89 euros… Des DVD bien sûr !… Et là !… Et là !… Non, mais tu te rends compte des sommes que ça finit par faire !… - Ce sont mes thunes… C’est moi que ça regarde… - Non, mais dis donc, je me suis porté garant, je te rappelle… Et la banque vient encore de me klaxonner… J’en ai marre, mais marre d’être obligé de renflouer ton compte tous les mois… Alors cette fois ça suffit !… Tu sais ce qui t’attend… C’est pas faute de t’avoir prévenue… - Non !… Non !… Pas ça !… Non, s’il te plaît !… Je le ferai plus, j’te promets !… - Tu les tiens jamais tes promesses !… Moi, si !… Et je l’ai empoignée…

 

- Qu’est-ce que t’as braillé !… Ca faisait vraiment beaucoup plus mal que d’habitude ?… - Oh non !… Non !… Pareil… Mais fallait bien en rajouter un peu… - Et qu’est-ce que t’as gigoté !… Tu lui as offert des aperçus saisissants, dis donc !… - Oui, bon, ça va !… Ce que je regrette quand même, c’est que placée comme j’étais, je pouvais pas voir sa tête pendant ce temps-là… - Moi non plus !… J’étais supposé ne pas même avoir remarqué qu’il était là… Et après, quand j’ai été parti, il s’est passé quoi ?… - Après ?… J’ai pleuré… Toutes les larmes de mon corps… Il a voulu me consoler… Je l’ai repoussé… « - Ah non, non !… Fous-moi la paix, toi !… Et puis dégage !… Je veux plus jamais te voir… J’ai bien trop honte… Et talali et talala… »…  Je suis douée, hein ?…

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Jeudi 5 juin 4 05 /06 /Juin 05:19

A U     B O R D     D E     L A     M E R

 

 

Comme tous les matins il était là, seul, au bord de la piscine… Elle s’est installée de l’autre côté, juste en face… Elle l’a discrètement et longuement regardé lire… Il s’est levé… Il a plongé… Inlassablement nagé d’un bord à l’autre…

 

- Beau mec, hein ?!… Elle a sursauté… Elle ne l’avait pas entendue arriver… Une femme d’une quarantaine d’années en maillot noir… - Je peux ?… Elle n’a pas attendu la réponse… Elle s’est installée à côté d’elle… - Beau mec, hein ?… - Pas mal… - Super tu veux dire, oui !… Très à ton goût en tout cas on dirait… Ca fait un moment que je t’observe… Tu le quittes pas des yeux… Elle n’a pas protesté… Elle a souri… - Et il se contente pas d’être beau… - Vous le connaissez ?… - Oui… C’est mon mari… Il est sorti de l’eau, lui a fait signe de la main, s’est engouffré dans l’hôtel… - Bon… Je vais le rejoindre… Je sais pas pourquoi, mais je sens qu’il va avoir besoin de moi…

 

Elle est revenue en tout début d’après-midi… - Mais tu passes tes journées là, toi !… Tu vas jamais à la plage ?… - J’ai pas de voiture… - Et tes parents peuvent pas t’emmener ?… - Oh, mes parents !… Il y en a que pour les musées, les expos, tout ça… Ils y sont fourrés du matin au soir… De toute façon ils en ont rien à foutre de moi mes parents… Moins ils me voient et mieux ils se portent… - Tu as quel âge ?… - 20… - Tu pourrais sortir… Te faire des copains… Te trouver un petit ami… Il y a pas besoin de voiture pour ça… - Ils m’ennuient les jeunes… Ils sont complètement idiots… Je préfère encore rester toute seule… - A moins que ce soit les hommes mûrs que tu préfères, dans la force de l’âge ?!…  Non?!… Elle a rougi… Elle a bafouillé… Elle s’est tue…

 

- On t’emmène !… Ils étaient debout devant elle tous les deux… - Hein ?!… Où ça ?… - Au bord de la mer… Ca te changera du bord de la piscine… - Oh non, non !… Je veux pas vous déranger… - Tu nous déranges pas… Puisqu’on te le propose… Allez, en route !…

 

C’était une minuscule petite crique au milieu des rochers… Ils ont déroulé des tapis de plage, planté un parasol et ils se sont déshabillés… Elle d’abord… Complètement… Tranquillement… Puis lui… En lui tournant le dos… Et il s’est allongé, nu, au soleil… On lui a tendu de la crème solaire… - Tu peux faire comme nous, hein, si tu veux !… Il y a jamais personne qui vient ici… Elle a seulement enlevé le haut…

 

- On va se baigner… Tu viens ?… Elle les a suivis… Elle a tâté l’eau du bout du pied… - Bouhhh !… Elle est froide… - Mais non !… Vas-y carrément !… Une fois qu’on est dedans elle est superbonne, tu verras… Elle s’est aventurée jusqu’à mi-mollets… Une vague lui a cinglé les genoux… Elle a battu en retraite avec un petit cri… Nouvelle tentative… Nouveau repli…

 

Quand elle l’a vu s’avancer tranquillement vers elle elle a tout de suite compris… Et elle s’est enfuie en riant vers le parasol… - Non !… Non !… Il l’a presque aussitôt rattrapée, enlevée, emportée vers la mer, jambes battantes, hurlante… - Non !… Non !… Il est entré dans l’eau avec elle … Les vagues lui ont léché les fesses, le dos, la poitrine, la figure… - Je vais boire la tasse… Lâchez-moi !… Lâchez- moi !… Il l’a laissée doucement descendre, glisser contre lui… Contre sa hanche il a été tout dur…   

 

Le lendemain matin, à la piscine, Nadine est venue s’installer, comme la veille, à côté d’elle… Elles l’ont regardé toutes les deux nager… - Tu sais que tu lui as tapé dans l’œil à Félix… Et pas qu’un peu !… Tu entendrais comment il parle de toi… « Elle est adorable… Un amour de petite bonne femme !… Et ce corps qu’elle a !… Un corps de rêve… Vraiment un corps de rêve… » Et pourtant il est difficile, tu sais !… Il y a peu de femmes qui  trouvent grâce à ses yeux… Ben, t’en fais une tête !… Ca te fait pas plaisir ?… - Oh si, si !… - Qu’est-ce qu’il y a ?… T’as peur que je sois jalouse, c’est ça ?… Il y a longtemps que j’en suis plus là… 

 

Et, à la plage, elle a été nue, elle aussi, avec eux… Elle a somnolé, dormi, fait semblant… Il la regardait… Il la regardait et il était dressé tout droit… Nadine a posé la main dessus, l’a enserré… Ca montait… Ca descendait… Il ne la quittait pas, elle, des yeux… Ca a été plus vite… Encore plus vite… Ca a craché… Ils se sont embrassés, levés… Ils ont marché vers la mer… Elle a attendu… Un long moment… Et puis elle les  y a rejoints…

 

- T’as envie de lui ?… - De qui ?… - De Félix, tiens !… De qui tu veux ?… Evidemment que t’as envie de lui… C’est écrit sur ta figure… Lui aussi… Je l’ai jamais vu fou de désir comme ça… Pour personne… Alors vous êtes grands… Vous savez ce qu’il vous reste à faire… - Je l’ai jamais fait… - C’est vrai ?… T’es vierge ?… C’est l’occasion ou jamais alors… Il sera tout tendre, tout attentif à toi, tu verras…

 

- Elle est pas là Nadine ?… - Non… Elle avait deux trois courses à faire… Elle nous rejoindra à la plage…

 

Elle a gardé son maillot… Pas lui… Appuyé sur un coude à côté d’elle, il l’a longuement regardée… - Que tu es belle !… Il a avancé la main, lui a effleuré l’épaule… - Que tu es belle !… Il l’a doucement lissée, s’est approprié un sein, l’a caressé, du bout du pouce, sous le maillot… Elle a fermé les yeux… Il s’est rapproché, allongé, tout dur, contre elle… Il y a eu ses lèvres… Elle s’est abandonnée…

 

- Viens !… Elle s’est levée… Il l’a prise par la main… Il l’a emmenée… Jusqu’à la mer… Ils y sont entrés… Il l’a attirée contre lui… Elle s’y est blottie… Les vagues les ont bercés, épousés… Il y a encore eu ses lèvres… Ses mains… Encore ses lèvres… Encore ses mains… Et puis lui… En elle… Ca l’a soulevée, transportée… Ca l’a mêlée à la mer… Ca les a noués à elle… Ca l’a fait retomber dans son cou… Ca a déferlé en immenses rouleaux éperdus…

 

Quand ils sont revenus, Nadine était là, sous le parasol… Elle leur souriait…        

 

 

 

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