Fessées

Lundi 26 mars 1 26 /03 /Mars 06:11

S O R T I E     D U     D I M A N C H E

 

 

 

C’était en gym surtout qu’il fallait faire attention… Et encore plus avec le martinet… Parce que souvent ça avait cinglé aussi autour… Ca débordait de la culotte sur les côtés et en haut des cuisses… Alors la seule solution c’était de traîner… De rejoindre les autres la dernière sur le stade… Et d’attendre après, à la fin, que toutes les filles soient parties pour se rhabiller…

 

 

Sauf que ce jour-là la porte s’est rouverte… J’ai pas eu le temps… Trop tard… C’était Céline… Elle cherchait Amélie… Elle a vu… - Hou là là !… Ben dis donc !…On t’a pas loupée… C’est qui qui te la flanque ?… Ton père ou ta mère ?… Tu veux pas le dire ?… Les deux ?… Oui… Sûrement c’est les deux… Et c’est quand qu’on te la donne ?… Quand tu fais quoi ?… Je m’étais rhabillée… On est sorties… Elle a continué… Jusqu’au portail… Et après encore dans la rue… - Hein ?… Celle-là par exemple  c’était pour quoi ?… - Oh pour rien… - Ca peut pas être pour rien… Il y a forcément une raison… C’est quoi ?… Oh, et puis garde-le si tu veux pas le dire… Et elle m’a plantée là, s’est retournée juste avant de disparaître au coin de la rue Victor Hugo… - T’inquiète pas… Je dirai rien…

 

 

Le samedi suivant elle est passée à la maison sous prétexte de m’emprunter mon livre de Maths… - Le mien, je sais pas ce que j’en ai foutu… Elle s’est longuement attardée en bas à discuter avec eux… Et puis on est montées dans ma chambre… - Ils sont drôlement bien, dis donc, tes parents… Comparés aux miens… Et on dirait jamais à les voir comme ça… Mais alors devant tes frères ils te le font?… Oui… Evidemment… Comment j’aurais honte, moi, à ta place !… Déjà qu’on me le fasse… Mais devant eux en plus !…

 

 

Elle en parlait tout le temps … - C’est toi qui la baisses ta culotte ou c’est eux qui te l’enlèvent ?… Non… C’est toi… Je suis sûre que c’est toi… Ils te disent de le faire et tu obéis… C’est pas vrai peut-être ?…

 

 

Elle est restée avec moi après tout le monde… Amélie aussi… Longtemps… Avec des tas de sourires par en dessous toutes les deux… - Pourquoi tu te rhabilles pas ?… T’en as encore pris une, c’est ça ?… Rhabille-toi !… Qu’est-ce que t’attends ?… Il a bien fallu finir par le faire… - Fais-voir en entier… Allez, fais voir, quoi !… Qu’est-ce ça peut foutre ?… On est entre filles… On le raconte à tout le monde sinon si tu veux pas… - Hou la la !… Cette trempe !… Non, mais cette trempe !…

 

 

C’était sans arrêt… J’en avais pris une autre ?… Non ?… - Menteuse !… Sûrement que si !… Elles m’entraînaient jusqu’aux toilettes… Et il fallait que j’ouvre mon jean ou relève ma robe… - Si tu veux pas que les autres sachent… C’était pourquoi celle-là ?… Qu’est-ce t’avais fait ?… - Te fatigue pas !… Elle dira rien… - Mais on saura… On finira par savoir…

 

 

Un dimanche elles sont passées me prendre avec Loïc qui tenait absolument à nous faire essayer sa belle voiture toute neuve… On a roulé longtemps… On a traversé des villages, avalé de grandes portions d’autoroute, débouché dans une ville inconnue, atterri dans un immense café enfumé rempli de gens qui parlaient fort…

 

 

- Bon, allez !… On y va ?… - Pourquoi ?… Tu t’ennuies avec nous ?…     - Non, mais… - Mais quoi ?… Ah oui !… T’as une heure pour rentrer… Et si tu te loupes tu vas y avoir droit… C’est ça, hein ?!… Oui, ben c’est pas bien grave… T’as l’habitude… T’en es plus à une près… Et elle a commandé une autre tournée…

 

 

Huit heures… - Et si on allait manger quelque chose au Macdo ?…            Tout le monde s’est levé… - De toute façon au point où on en est maintenant !… Un peu plus tôt un peu plus tard ça changera rien pour toi… Après il y a encore eu un café… Et puis une des filles de l’autre voiture a voulu revoir l’immeuble où elle avait habité quand elle était petite…

 

 

Quand ils nous ont déposées toutes les trois devant le petit square il était une heure du matin… - Hou la la !… Ca va te coûter cher, dis donc !… On va venir avec toi… Ce sera mieux… - Non… non… c’est pas la peine… - Mais si !… Et elles se sont engouffrées dans l’escalier derrière moi…

 

 

Ils n’étaient pas couchés… Ils regardaient la télé… - Alors, ma chérie ?… Ca a été ?… Tu as passé une bonne journée ?… - Oh oui, oui… Pas mal… -  Il reste du rôti dans la cuisine… Si vous avez faim… - Non, non, merci… On rentre, nous… - A demain alors, les filles !…

 

 

Ils partaient à six heures le matin… Mes frères à sept… Et il y avait gym le lundi après-midi… J’ai sorti le martinet de sa cachette et je me suis agenouillée au pied du lit…

Par François - Publié dans : Fessées
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Dimanche 4 février 7 04 /02 /Fév 19:35

Telle est (aussi) prise qui croyait prendre... De toute façon pas un pour racheter l'autre dans cette histoire... Mais, comme dit l'une de mes voisines: " Faut de tout pour faire un monde"

L E S     D E U X     S O E U R S

 

 

 

Il me fallait une vendeuse… A l’évidence maintenant ça s’imposait… Et Cindy aussi s’imposait : pour y avoir effectué un stage de près d’un an elle connaissait parfaitement le magasin… Elle était avenante, passait bien avec les clients, faisait toujours preuve – bien qu’elle n’eût que vingt ans - de judicieuses initiatives et s’était toujours montrée capable de gérer au mieux n’importe quelle situation… Oui, Cindy s’imposait… Sollicitée, elle a aussitôt accepté…

 

 

Son père est venu me trouver le lendemain… Il me remerciait infiniment d’avoir songé à sa fille, mais… mais Cindy n’avait pas terminé ses études… Il s’en fallait de quelques mois… Et je devais bien comprendre qu’il ne tenait pas à ce qu’elle les interrompe si près du but… Fût-ce pour aller travailler… Par contre sa sœur aînée Laetitia, elle, était à la recherche d’un emploi… Il était persuadé que je ne perdrais pas au change : elle avait travaillé six mois durant dans une parfumerie et avait donné entière satisfaction… Elle prenait toujours tout ce qu’elle entreprenait infiniment à cœur… Elle présentait bien… Mieux encore que Cindy… En bijouterie elle serait comme un poisson dans l’eau… Non, je n’aurais pas à me plaindre… Je ne le regretterais pas… Ce fut donc Laetitia…

 

 

On a frappé à la petite porte de la réserve derrière… On a insisté… C’était Cindy… - Je vous dérange pas ?… Je me suis rappelé que le lundi vous en profitiez de la fermeture du magasin pour faire l’état des stocks, les commandes… tout ça… Je peux vous aider si vous voulez… J’ai pas cours aujourd’hui… Elle n’a pas attendu la réponse… Elle s’est emparée d’un catalogue et s’est mise au travail… - De toute façon mes cours !… Ca m’intéresse pas la compta… On m’a forcée… Sous prétexte que j’étais douée… Tu parles !… Je l’aurai jamais le BTS… Parce que j’en ai rien à foutre… Comment je serais mieux ici !… A travailler avec vous… C’est mon truc le commerce… Ca l’a toujours été…

 

 

Laetitia voulait savoir… - Elle se débrouillait bien Cindy quand vous l’aviez en stage ?… - Très bien… Oui… Pourquoi ?… - Parce que… Elle est tellement bordélique… Vous verriez ça sa chambre !… Vous mettez pas un pied devant l’autre… Alors dans un commerce !… Oui… Seulement évidemment elle s’est arrangée pour que vous vous en rendiez pas compte… De ça comme de tout le reste… Elle sait drôlement bien y faire, vous savez, quand elle a décidé de cacher son jeu… Vous avez pas idée de ce qu’elle peut être fausse !… Fausse et sournoise… - Eh ben dis donc !… Comment tu l’arranges !… C’est ta sœur, non ?… - C’est peut-être ma sœur… N’empêche qu’elle est tordue… On voit que vous la connaissez pas… 

 

 

- Vous le dites pas, hein, que je viens travailler avec vous le lundi !… Ca ferait encore des tas d’histoires… Je la connais Laetitia… Quand je pense comment elle a tout manigancé derrière mon dos avec mon père pour me piquer la place !…  Mais le pire c’est que si j’avais voulu elle l’aurait jamais eue… Vous l’auriez jamais embauchée… - Tu es bien sûre de toi… - Oui… Oui… Parce que je sais des choses… - Ah oui ?!… Quelles choses ?… - Des choses… - Tu en as trop dit ou pas assez… - Oui, mais vous savez rien alors !… Je vous ai rien dit… Vous le jurez ?… - Je t’écoute… - Vous avez vu comment elle est habillée ?… Toujours des nouvelles fringues… Et pas n’importe quoi… De la marque… Ce qu’il y a de plus cher… Faut toujours qu’elle soit la plus belle… la plus à la mode… la plus tout… Elle en a pour des fortunes sur le dos… Vous croyez qu’elle sort ça d’où ?… Seulement forcément à la longue elle a fini par se faire prendre… Deux fois en plus !… Et la deuxième fois ça a failli hyper mal tourner… Il était fou furieux le type… Il a dû le lutter trois jours mon père pour qu’il renonce à porter plainte… Il a fallu le dédommager… Et pas qu’un peu !… Vous les auriez vus les parents !… Ils faisaient beau !… Elle t’a pris une de ces volées !… Même qu’elle ait 22 ans… Elle a promis de pas recommencer, mais tu parles !… 

 

 

- Vous savez pas ce qu’elle est allé se mettre dans la tête, Cindy ?… Que si elle avait pas son examen - et elle l’aura pas ! - elle reviendrait ici… Comme j’ai qu’un CDD … Que vous alliez la reprendre… - Une chose est sûre en tout cas, c’est que je ne pourrai pas vous garder toutes les deux… - Vous allez la reprendre alors ?… - C’est une question qui n’est pas d’actualité…

 

 

- Qu’est-ce vous faites ?… Ah oui… C’est vrai… Va y avoir la Fête des Mères… Faut préparer la vitrine… Attendez… Je m’en occupe des étiquettes… C’est tout ça là à marquer ?… Je le fais… Je le fais pendant que vous êtes à l’ordi… Vous savez que j’ai rendu feuille blanche vendredi ?… Comme ça au moins j’aurai pas à me prendre la tête en attendant les résultats… Parce que ça c’est un truc… Wouah !… Vous avez vu ?… Il est vide l’écrin là… Il y a rien dedans… Et c’est la plus chère en plus… Ils vous ont bien eu… Ils vous ont envoyé une boîte vide… - Non… J’ai tout vérifié à réception… Elle y était…        - C’est qu’on vous l’a barbotée alors !… Et ben dis donc !… Ils ont fait une affaire… Il y en a pour de la thune celle-là !… Mais pourquoi ils ont pas tout pris tant qu’ils y étaient ?… Ou alors c’est qu’ils pensaient que vous vous en rendriez pas compte… Mais qui c’est qui vient ici dans la réserve ?… A part nous ?… A part nous et Laetitia ?…

 

 

Le père marchait de long en large comme un furieux… - Si elle a fait ça !… Alors là, cette fois, si elle a fait ça !… Sa femme est redescendue, a déposé la bague, avec mille précautions, sur la table entre nous…  - Elle était dans son tiroir à lingerie… - C’est pas vrai !… Non, mais c’est pas vrai !… Attends qu’elle rentre !… Elle a le diable dans la peau cette gamine !… Alors ça lui a pas suffi ?… Non, mais qu’est-ce qu’il faut qu’on fasse ?… Je vais la foutre dehors, oui !… Elle dégage… Elle pourra faire toutes les conneries qu’elle veut, mais ailleurs… Où bon lui chante… Au moins ça nous retombera pas dessus… Parce que pour quoi on passe, nous, du coup ?… - Je sais très bien que vous n’y êtes pour rien, monsieur Joubert… Ni votre femme ni vous… Mais vous comprendrez qu’il m’est impossible de la garder dans ces conditions… - Evidemment… Evidemment… Si j’étais à votre place je ferais exactement la même chose… Et… vous allez porter plainte ?… - Ca… Ca va dépendre d’elle… Il faut que je la voie… Qu’on discute… Qu’elle s’explique… - Je vous l’envoie… Dès qu’on a pu mettre la main dessus je vous l’envoie… - Quant à Cindy, si elle est toujours décidée à travailler, qu’elle se présente demain au magasin… - Elle viendra… Oh, elle viendra… Et avec elle au moins vous serez tranquille… Il y aura pas de problème…

 

 

- C’est pas moi !… Les yeux rougis, les paupières gonflées, le visage baigné de larmes… - Je vous jure que c’est pas moi !… - Ben voyons !… Elle est allée s’y planquer toute seule la bague au milieu de tes petites culottes… Tu me prends vraiment pour un imbécile, hein !… Voleuse et menteuse… - J’y comprends rien… Mais c’est pas moi… - Et entêtée en plus !… Tu tiens vraiment à aggraver ton cas ?… Parce que si je porte plainte… les gendarmes… le tribunal… Tu imagines le scandale ?… On va parler que de ça… Pendant des semaines… Tu pourras plus mettre le nez dehors… Quant à retrouver du travail… c’est pas demain la veille… D’autant que, si j’ai bonne mémoire, tu n’en es pas à ton coup d’essai… - Mais qu’est-ce qu’il faut que je fasse alors ?… - D’abord que tu reconnaisses que c’est toi qui as volé la bague… - Mais c’est pas… Bon… Si, c’est moi… Oui… C’est moi… - Eh bien voilà !… Tu vois que c’est pas si difficile que ça de dire la vérité… Et on se sent tellement mieux après… Tellement soulagé… Ensuite… ensuite tu admettras avec moi que passer simplement l’éponge ça ne serait pas te rendre service… Il te faut une sanction… proportionnée à la gravité de la faute… C’est indispensable… Non ?… Tu n’es pas de mon avis ?… - Quoi comme punition ?… - Dans ton cas, une bonne fessée est encore ce qu’il y a, me semble-t-il, de plus approprié et de plus efficace… - Ah non, hein, non !… - Comme tu voudras… Si tu préfères les gendarmes…

 

 

Dix heures du soir… Un coup de sonnette… bref… léger… en effleurement… - Ah, c’est toi… Tu as enfin décidé de te montrer raisonnable ?… C’est pas trop tôt !… Une grande fille de ton âge !… Bon… Eh bien viens là alors!… Approche !… Penche-toi !… Sur mes genoux… Tu es bien installée comme ça ?… Cale-toi mieux contre moi !… Là !… On va commencer par relever bien haut cette petite robe… Allons !… Allons !… On enlève ses mains… Et on se laisse gentiment déculotter… Là… Attention… On y va… Eh oui ça surprend, hein !… Même quand on est prévenu ça surprend… Détends-toi !… Détends-toi !… Quand on se crispe ça fait encore plus mal… Ah, tu vois !… Qu’est-ce que je te disais!… On t’a déjà dit que tu avais une très jolie voix ?… Surtout quand elle grimpe comme ça dans les aigus… Je suis sûr que si on lui fait donner sa pleine mesure… On va voir ça !… Oh oui, oui… Superbe…Tu es vraiment très douée… Encore ?… Allez… encore !… Fantastique !… On ne s’en lasserait pas… Mais tu sais que tu devrais quand même te surveiller un peu ?… Parce qu’à gigoter comme ça dans tous les sens en faisant tes vocalises tu offres un spectacle d’une indécence !… Tu devrais faire attention, prendre un peu sur toi… C’est pourtant pas si compliqué… Allez… On essaie… Oui, ben c’est encore pire !… Tu le fais exprès, c’est pas possible…

 

 

- Alors elle est venue  hier soir?… Comment ça s’est passé ?… Elle veut pas en parler… Vous portez plainte finalement ?… - Non… - Non ?… - Non… On a réglé ça entre nous… - Ah oui ?!… Comment ?… Je suis curieuse, hein !?… - Une bonne fessée… - Une fessée ?!… Comment j’aurais pas aimé ça, moi !… - Ca t’arrange bien, toi, cette histoire, hein, finalement !… Très bien… Trop bien… Tu as remarquablement manœuvré… Du grand art !… Sauf qu’il y a toujours une faille quelque part… Ces bijoux il n’y a que toi qui les avais vus… Il n’y a que toi qui savais qu’ils étaient là… Et personne d’autre… Alors si on apprenait que tu étais là, avec moi, tous les lundis on aurait vite fait de… - Vous allez le dire ?… Vous allez pas me garder ?… - Ce n’est pas joli joli de faire accuser et punir sa grande sœur à sa place comme ça … Cette fessée c’est toi qui la méritais… Alors oui je vais te garder… Non, je ne dirai rien, mais… retire ton jean, Cindy… Là… Baisse-moi cette petite culotte… Très bien… Viens ici !… Approche !…

Par François - Publié dans : Fessées
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Vendredi 5 janvier 5 05 /01 /Jan 17:34

E N     E X T E R I E U R

 

 

L’un des trois types appuyés contre la voiture blanche a tendu la jambe en avant… La fille l’a contourné… Sans un mot… Sans un regard… Et elle a continué sa route… - Hé là, toi, pas si vite !… On a un petit compte à régler tous les deux… Et il l’a agrippée par le bras… - Non, mais ça va pas !… Il est complètement fou, lui !…

 

 

Le flot coloré des étudiants avait submergé l’esplanade et le grand escalier, s’écoulait dans l’escalier entre les arbres, sur les trottoirs, le long de l’avenue… Des groupes se formaient, s’interpellaient, se défaisaient… - Mais lâchez-moi enfin !… Mais il est pas bien !… Il l’a entraînée, plaquée contre la voiture… - Tu vois, ma chérie, tout finit par se payer un jour… Tout…

 

 

Le petit brun frisé l’a aidé à l’allonger en travers du capot et le troisième, de l’autre côté, lui a saisi les bras qu’il a étirés par dessus, poignets solidement maintenus… Des portières claquaient… Des mobylettes pétaradaient… Une femme a traversé, pressée, en poussant son landau…

 

 

- Lâchez-moi !… Mais lâchez-moi enfin !… Il commençait à s’arrêter du monde… Des garçons… Des filles… Des ouvriers en bleu de travail… Un vieux monsieur avec son pain… Qui regardaient sans rien dire… Il s’est penché, lui a murmuré quelque chose à l’oreille… Elle a hurlé… - Ah non, hein, non !… en lançant des grands coups de pied dans le vide… Il a arraché la jupe et l’a jetée par terre derrière lui…

 

 

De plus en plus de monde… Des gens en cercle sur plusieurs rangs au fur et à mesure… Deux petites vieilles, avec leurs cabas, ont joué des coudes pour se glisser au premier rang… Il a empoigné le rebord de la culotte à deux mains… - Non !… Non !… L’a descendue jusqu’en bas, aux chevilles…

 

 

Des hommes… Encore des hommes… Attentifs… Immobiles… Silencieux… Sur le derrière blanc tendu il a lancé une première claque qui lui a arraché une petite plainte sourde de fond de gorge… Il a aussitôt enchaîné à grands coups bien appliqués, réguliers, gémissants… Elle battait des pieds, rageuse, contre la roue…

 

 

Il s’est brusquement interrompu, bras en l’air… - Tu vois ce qui arrive quand on n’est pas sage ?… Il y a eu un silence indéfiniment prolongé, toutes respirations suspendues, toute attente… On continuait à arriver par dessus les épaules… Une femme a arrondi la bouche en un « Oh » de stupéfaction…

 

 

- Tu le feras plus ?… - Mais quoi ?… Il a repris de plus belle… Une douzaine de coups bien claquants, bien sonores, imprimés, sous ses hurlements, rouges violacés, à pleines fesses… - Tu le feras plus ?… - Non… - Répète : je le ferai plus… - Plus fort !… - Je le ferai plus… - Allez, file !… On t’a assez vue…

 

 

Droit devant elle aussitôt lâchée… A petits pas trottinés entravés par la culotte qu’elle s’efforçait de remonter tout en s’enfuyant, le derrière marbré, cramoisi… Vite… Encore plus vite… Au milieu des gens en haie qui s’écartaient à regret sur son passage… 

 

 

- Hé !… Ta jupe !… T’oublies ta jupe… Il la tenait chiffon pendillant, en ricanant, au bout de son bras tendu… Elle s’est retournée… Elle est revenue… Elle a tendu la main… Le bras… Il a levé plus haut… Elle s’est hissée sur la pointe des pieds… Encore plus haut… Il a laissé tomber… Elle a ramassé et elle s’est enfuie…

 

 

 

 

- Coupez !… C’est bon… Criant de vérité… Elle s’est massé le bas du dos… - Ca peut !… Il a pas fait semblant… - Ca, c’est toi qui l’as voulu, ma cocotte… Tu as même insisté… Il y avait d’autres solutions… - Je sais, je sais… Mais… je regrette rien… Au contraire…        

Par François - Publié dans : Fessées
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Mardi 26 décembre 2 26 /12 /Déc 09:02

Une fessée virtuelle, administrée à Kokine, au gré de nos pérégrinations sur un site ami...

L A     F E S S E E     D E     K O K I N E

 

 

 

J’ai rencontré Kokine en novembre dernier... Entre voisins limousins ça devait forcément finir par se produire… Même si, au téléphone, elle trouvait que c’était quand même un peu prématuré… - On se connaît à peine !… - Raison de plus !… Ce sera l’occasion de faire connaissance… Et on a fini par tomber d’accord, après de longues heures de palabres, pour se retrouver un vendredi soir, à Limoges, devant un plateau de fruits de mer…

 

 

Le courant est tout de suite très bien passé… Entre inconditionnels de la fessée !… Ce fut pratiquement notre seul sujet de conversation… Fessées données… Fessées reçues… Fessées rêvées… Fessées… Fessées… Fessées…Et Discipline Domestique… L’ambiance courtoise et conviviale qui y règne… Le forum de discussion… La galerie de portraits… Sa photo à elle… Et elle m’a raconté, avec force détails, dans quelles conditions avait été réalisée celle qu’elle avait fini par se résoudre à mettre en ligne…

 

 

Et puis les récits… On a été intarissables sur les récits… On a longuement parlé du nouvel emploi de Mademoiselle C… De la façon dont les fantasmes viennent se tisser à la vie quotidienne, dont l’imaginaire se nourrit d’éléments de la vie réelle pour échafauder des « histoires » qui nous disent au plus intime… Et elle a parlé chevaux… Elle s’est animée… Les courses dans le petit matin, cheveux au vent, en corps à corps avec l’animal dont les naseaux fument, dont la robe luit d’une mâle transpiration… Bonheur… Indescriptible jouissance…

 

 

- Et si je vous emmenais faire un tour à cheval ?… - A cette heure-ci ?!… En plein Limoges ?… Ben voyons !… - C’est pas loin… Elle m’a regardé, incrédule, s’est finalement résolue à me suivre, perplexe, sans véritable conviction… Au dehors il faisait incroyablement doux… On a lentement cheminé par les rues désertes… De rares voitures longeaient les trottoirs, lancées à plein régime… L’avenue Turgot… La rue de la Terrasse… Le café était encore ouvert… Et puis la place de la République illuminée remontée, traversée sur toute sa longueur… Je me suis arrêté à côté du manège de chevaux de bois qui l’habite en permanence… - C’est là… Elle s’est figée, m’a lancé un regard stupéfait… - Vous êtes complètement fou… J’ai soulevé la bâche… Elle a marqué un long temps d’arrêt et puis s’y est finalement engouffrée en se courbant… Le temps pour moi de dévisager avec volupté les deux globes tendus de ses adorables fesses…

 

 

On s’est fait face… Les chevaux de bois semblaient nous regarder en ricanant, baignés d’une clarté laiteuse… De l’index je lui ai soulevé le menton, l’ai obligée à relever la tête… - Tu sais que c’est pas bien du tout d’écrire ce que tu écris… Des textes qui suintent le plaisir que tu prends à les rédiger… Des textes que n’importe qui peut lire… Regarde-moi !… Elle a plongé ses yeux dans les miens, les a presque aussitôt baissés… - Regarde-moi !… Allez !… Et montrer ton derrière comme ça à tout le monde sur Internet !… Non, mais tu n’as pas honte ?… - Si !… - Ah, tu vois !… Reconnais que ça mérite une bonne correction… Une bonne fessée… Et tu vas la recevoir, là, maintenant… Baisse ta culotte, Kokine… - Oh, non !… - Si !… Et, dans ton intérêt, il vaudrait mieux que tu ne tardes pas trop… Parce que… plus tu vas prendre ton temps et plus je serai obligé d’être sévère… Et elle l’a fait… Jusqu’en bas… Petite culotte blanche dont elle est sortie, un pied après l’autre… - Dégrafe ta jupe !… Elle m’a tourné le dos et l’a laissé tomber… J’ai fait interminablement durer pour le plaisir de ses fesses abandonnées-données sans défense à mes regards, pour le plaisir de son attente-appréhension-désir… J’ai fait durer… Si longtemps…

 

 

Et puis je l’ai doucement prise par le coude, menée jusqu’au cheval de bois le plus haut… - Monte !… Elle l’a escaladé, jambes brièvement ouvertes pour s’y instaler, à califourchon… D’une ferme pression sur la nuque je l’ai fait s’incliner vers l’avant, s’allonger de tout son long sur le corps de l’animal dont elle a enserré des deux bras l’encolure… Ma main a erré au hasard sur ses fesses, les a peu à peu apprivoisées, apprises, en effleurements légers, se les est lentement appropriées, s’en est délibérément emparée… La première claque, lancée à toute volée, l’a fait sursauter, lui a arraché un gémissement… D’autres ont aussitôt suivi, en pluie… Sa croupe bondissait et se cabrait… Elle accompagnait chaque coup, en rythme, d’une petite plainte rauque de fond de gorge… J’ai accéléré la cadence, tapé plus fort… Elle a crié, s’est distordue, disloquée, pantelante, généreusement impudique…

 

 

J’ai cessé d’un coup… Elle s’est redressée… Elle haletait… - On va faire un tour ?… Comme Mademoiselle C ?… J’ai enfourché, moi aussi, le cheval de bois, me suis installé derrière elle, bien calé contre ses reins… - Allez !… En route !… Elle n’a pas bougé… J’ai pressé plus fort mon désir contre elle, passé un bras autour de sa taille, respiré tout près dans son cou… Elle s’est raidie, a simultanément éperonné, des deux genoux, les flancs de l’animal… Et elle a chevauché… A course folle, éperdue, bondissante… Elle se soulevait sur la selle… retombait… se soulevait… retombait… De plus en plus haut… De plus en plus vite… De plus en plus fort…De ma main plaquée contre sa bouche j’ai tu ses cris de bonheur quand son plaisir a surgi…

Par François - Publié dans : Fessées
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Samedi 16 décembre 6 16 /12 /Déc 08:22

Non, mais alors là!... Alors là vous conviendrez avec moi qu'il y a des gens qui sont vraiment tordus...

U N E     F E S S E E

 

 

 

On a sonné… - Madame Morin ?… - Oui… - Ca tombe bien… On voulait te causer… Ils l’ont repoussée… Ils sont entrés… Ils ont claqué la porte derrière eux… - Non, mais ça va pas !… Qu’est-ce que vous faites ?… Qu’est-ce que vous voulez ?… Le grand roux lui a agrippé le bras, l’a fermement enserré… - Bon… Alors maintenant ça suffit… Tu vas nous dire ce que vous en avez fait… - Hein ?!… Mais de quoi ?… - Parce que bien sûr t’es au courant de rien… Ton mari t’a rien dit… Bien sûr !… Bien sûr !… Et tu comptes vraiment t’en tirer comme ça ?

 

 

Ils l’ont fait reculer tout au long du séjour, tous les deux, à petits coups du plat de la main sur les épaules, sur le ventre, sur la poitrine… - Mais laissez-moi enfin !… Laissez-moi !… Mais ça suffit !… Jusqu’au canapé… Où ils l’ont forcée à s’asseoir… Elle s’est relevée… A se rasseoir… Une fois… Deux fois… Trois fois… Obligée à rester assise… - Là !… Et maintenant tu vas gentiment nous dire où c’est… - Mais quoi ?… Leur haleine… Tout près… - Ecoute !… Nous, on a été patients… Très patients… Trop… Ca fait un moment que ton bonhomme il se fout carrément de notre gueule… Alors on partira pas d’ici tant qu’on saura pas où c’est… - Mais quoi ?!… Quoi à la fin !?… - Tu préfères qu’on te retourne la baraque ?… Qu’on te mette tout sens dessus dessous ?… C’est ça ?… On peut le faire si tu veux… Seulement ça va servir à rien… Vous êtes pas assez idiots pour l’avoir laissé ici… Alors, c’est où ?… - Mais j’en sais rien !… - Ah, tu vois, déjà tu sais ce que c’est !… - Mais non, je sais pas !… Je… - Mais si !… Réfléchis bien !… Tu vas te rappeler, tu vas voir !… - Je sais rien… rien… rien… Comment faut vous le dire ?… - Bon… Tant pis pour toi… Tu l’auras voulu…

 

 

Ils l’ont retournée sur le ventre… - Une bonne fessée, ça va te rafraîchir la mémoire, tu vas voir !… - Je sais pas !… Je sais pas !… Je vous jure que je sais pas… Le petit brun a pesé de tout son poids sur le dos avec les genoux et l’autre a tapé… Fort… A grandes claques qui l’ont fait hurler, tressauter, bondir du derrière… - Mais oui !… C’est ça !… Braille !… Braille !… Personne peut t’entendre… Et puis l’autre à son tour par-dessus au même endroit longtemps meurtrie sanglotante suppliante… - Je sais pas !… Je sais pas !… Il s’est arrêté… - Elle sait rien…

 

 

Ils l’ont redressée, assise… - Ecoute !… Nous, on veut bien te croire… Mais alors… alors c’est ton bonhomme qu’est pas très correct avec toi… Il te cache plein de trucs là… Tu devrais te méfier… Mais ça c’est votre problème à tous les deux… Nous, ce qu’on veut c’est le récupérer, c’est tout… Et on le récupérera… Alors vous allez vous débrouiller comme vous voulez, mais quand on va revenir - parce qu’on va revenir - on le veut… Sinon… cette fois on pourrait devenir très très méchants… Ils se sont retournés sur le pas de la porte… - Et pas un mot aux gendarmes bien sûr !… A personne !… Parce que alors là… là…

 

 

 

 

 

 

- Qu’est-ce tu fais, Alain ?… - J’appelle les gendarmes… - Non, Alain, non !… Attends !… - Attendre ?… Attendre quoi ?… - Tu les connais pas… Ils sont capables de tout… - Justement !… Justement !… Raison de plus !… - Ils vont se déchaîner… Ca va être encore pire… - Pire ?… S’ils reviennent… - J’ai peur, Alain, j’ai peur… Tu es sûr que tu n’as pas… - Quoi ?… Cambriolé une banque ?… Un trafic de drogue ?… La traite des blanches ?… Tu me vois vraiment là-dedans ?… - Mais non, mais… mais alors c’est quoi cette histoire ?… - Qu’est-ce que tu veux que j’en sache ?… Je les connais pas, moi, ces types !… C’est la première fois que j’en entends parler… - Tu es sûr qu’il y a pas quelque chose ?… Je sais pas, moi, que tu te rappellerais pas… - Mais non, enfin !… - Mais alors qu’est-ce qu’ils veulent ?… Pourquoi nous ?… - Je sais pas, mais écoute… le plus vraisemblable… il y en a partout des Morin… il y en a des milliers… alors sûrement ils en ont après un autre qui leur a fait je sais pas quoi et c’est tombé sur nous… - Mais c’est dégueulasse !… On y est pour rien… - Va leur expliquer !… T’as passé ton après-midi à ça… mais s’ils sont persuadés que c’est nous alors là maintenant ils vont plus nous lâcher… - Mais qu’est-ce qu’on va faire, Alain ?… Qu’est-ce qu’on va faire ?… - Qu’est-ce que tu veux faire ?… A part prévenir les gendarmes… Ils surveilleront… Ils les cueilleront… - Tu parles !… Ils vont surveiller trois jours… Et encore !… Et ils me retomberont dessus… Quand ils voudront… Et alors là… là… Ils m’ont bien dit… Non… Pas les gendarmes, Alain, surtout pas les gendarmes !… Il faut que tu leur parles, que tu leur expliques que t’as rien fait, que c’est pas nous… - Tu veux que je les trouve où ?… Comment ?… T’as leur adresse ?… - Je veux pas qu’ils reviennent… Je veux pas… - T’as un moyen de les empêcher ?… - Si on déménageait ?… - Ils nous retrouveront… Et puis de toute façon le temps de… - Mais fais quelque chose, Alain, fais quelque chose enfin !… Tu restes là à discuter et moi demain si ça tombe… - Qu’est-ce que tu veux que je fasse ?… - Mais je sais pas, moi !… Trouve !… C’est ta faute après tout… - Ma faute ?… Ben voyons !… Manquait plus que ça !… - C’est à toi qu’ils en veulent… C’est à cause de toi s’ils m’ont… - Mais j’y peux quoi, moi, si on me prend pour un autre ?… - Et moi alors ?!… - Bon… Bon… On se calme… On va pas se disputer en plus… Ca nous avancerait à quoi?…

 

 

 

 

 

 

- Tout s’est très bien passé… Exactement comme prévu… - Je sais…  - La petite dame a eu très peur… Elle y a cru jusqu’au bout… - Elle y croit encore… Le grand roux a posé la cassette entre eux sur la table… - Tout est là… Et c’est excellent… L’image comme le son… - Elle ne s’est pas rendu compte qu’elle était filmée ?… - Non… Bruno est un spécialiste… Vous verrez… Vous serez pas déçu… Il a pris l’enveloppe, vérifié les billets du bout des doigts… - C’était quoi ?… Une punition ?… Une vengeance ?… - Non…   - Non ?… C’est vous que ça regarde… C’est votre femme… Et maintenant on fait quoi ?… - On attend… On laisse reposer… - Longtemps ?… - Un mois… Un mois et demi… - Et puis ?… - Et puis vous la croiserez dans la rue par hasard… Je vous dirai où… Quand… Vous ne lui parlerez pas… Vous la regarderez, c’est tout… Et vous disparaîtrez… - Et ensuite ?… Ensuite… je vous dirai… le moment venu...

Par François - Publié dans : Fessées
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