Fessées

Vendredi 8 décembre 5 08 /12 /Déc 20:58

A     L A     F O R Ê T     D E S     S I N G E S

 

 

Depuis des mois Jeanne rêvait d’une fessée « comme ça »… - Pas vraiment en public, non, tu vois, mais dehors… Assez loin des gens, mais pas trop loin quand même… Qu’on puisse les entendre, savoir qu’ils sont là, se dire qu’il y a un risque, qu’on sait jamais…

 

 

 

On avait eu des occasions… On en avait suscité d’autres, mais toujours, au dernier moment, une circonstance imprévue nous avait empêchés de mettre notre projet à exécution…

 

 

 

Quand, le mois dernier, enfin… On avait décidé de profiter de l’extraordinaire douceur de ce samedi d’Octobre… Rocamadour d’abord… Puis, dans l’après-midi, la forêt des singes… Des macaques de Barbarie vivent là, en liberté, sur vingt hectares, répartis en trois groupes qui guettent les visiteurs pour les détrousser des pop corn dont ils ont fait provision à l’entrée…

 

 

 

Il est en principe formellement interdit de s’aventurer hors de l’artère principale qui mène d’un groupe à l’autre, mais les sous-bois, touffus à souhait, exerçaient sur nous un irrésistible attrait… Un coude… Personne en vue… On s’y est engouffrés… On s’est éloignés… J’ai doucement attiré Jeanne vers moi, plongé mes yeux dans les siens… - Ici ?… Maintenant ?… Tu veux ?… Elle voulait, oui, elle voulait… J’ai pris appui sur un rocher, je l’ai couchée en travers de mon genou, j’ai retroussé la robe, j’ai baissé la culotte jusqu’à mi-cuisses et j’ai commencé à « œuvrer »… Comme elle aime… A rythme lent, soutenu, appuyé…

 

 

 

La fessée avait pris son rythme de croisière quand j’ai soudain eu l’impression que quelqu’un nous observait… Je me suis retourné… Effectivement… Un macaque nous considérait avec curiosité… Et un intérêt évident… On a ri et j’ai continué… Un autre… Un troisième… Une dizaine bientôt qui se sont rapprochés, qui nous ont entourés… L’un d’entre eux a tendu la main vers le derrière de Jeanne, a fait mine de m’imiter… Hou là… Ca prenait une drôle de tournure… Mieux valait battre en retraite… Ce qu’on a fait en toute hâte, escortés par une horde hurlante et gambadante de macaques qui nous serraient au plus près…

 

 

 

La « route » et, là, à quelques mètres, sur sa base, le reste du groupe vers lequel nos acolytes se sont aussitôt précipités… Et d’empoigner derechef leurs congénères… Et de les mettre en position… Et de taper à qui mieux mieux, à fesses-que-veux-tu… Au grand affolement de la responsable qui courait, impuissante, des uns aux autres… - Arrêtez !… mais arrêtez enfin !… Arrêter ?… Ils n’y pensaient pas le moins du monde… C’était bien trop amusant ce nouveau jeu qu’ils venaient de découvrir… C’était tout le groupe qui s’y adonnait maintenant avec délectation tandis que la pauvre femme s’égosillait dans son portable… - Guillaume !… Stéphane !… Venez !… Vite !… Ils sont devenus fous… tout en nous jetant, à Jeanne et à moi, des regards de plus en plus soupçonneux… On a préféré s’éclipser discrètement… 

 

Par François - Publié dans : Fessées
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Mardi 14 novembre 2 14 /11 /Nov 22:13

L’ E N I G M E

 

 

 

Anaïs avait 20 ans, j’en avais 23 et nous « sortions » ensemble… Elle me répétait tant et plus, sur tous les tons, qu’elle m’aimait… Je comprenais d’autant moins pourquoi elle se refusait dès lors aussi obstinément à moi, pendant d’imprévisibles et interminables périodes, sans vouloir consentir à me fournir la moindre explication… Elle se contentait de prendre son air boudeur… - J’ai pas envie, c’est tout…

 

 

La clé du mystère je l’ai eue un matin que j’avais voulu lui faire la surprise de ma visite… Sa sœur aînée Faustine m’avait ouvert et j’avais grimpé les escaliers quatre à quatre jusqu’à sa chambre… Le lit était vide et défait… Un ruissellement d’eau dans la salle de bains… J’en ai entrebaîllé la porte et je me suis trouvé nez à nez – si on peut dire – avec un postérieur cramoisi manifestement encore brûlant d’une fessée toute neuve… Avec un petit cri elle s’est maladroitement efforcée de le soustraire à mes regards en plaquant les deux mains dessus… Trop tard… J’avais vu… Elle est sortie de la douche… - Me demande pas… Jamais…

 

 

Je me suis bien gardé de le faire… Je la connaissais suffisamment pour savoir qu’elle se serait contentée de m’opposer un silence systématique et renfrogné… Et qu’elle n’aurait pas manqué de me faire payer, d’une façon ou d’une autre, ma curiosité… une curiosité pourtant piquée au vif… Qui ?… Pourquoi ?… Où ?… Comment ?… Je ne cessais pas de tourner et retourner ces questions dans ma tête et d’échafauder toutes sortes d’hypothèses plus invraisemblables les unes que les autres…

 

 

Elle avait désormais renoncé à me dissimuler ses « rougeurs »… Elle prenait même maintenant, à l’évidence, un certain plaisir à les arborer devant moi, avec un brin de provocation, chaque fois qu’elles avaient été rénovées… Oui, mais qui ?… Qui ?… Qui ?…

 

 

J’ai fini par m’arrêter à l’idée – plausible – qu’il s’agissait de fessées paternelles qu’elle n’aurait accepté d’avouer, par fierté, pour rien au monde et j’ai profité d’un moment où j’étais seul avec sa sœur pour l’interroger… Faustine s’est montrée absolument catégorique… Non… Non… Jamais, à aucun moment, il n’y avait eu le moindre semblant de fessée à la maison… Il fallait chercher ailleurs… Oui, mais où ?…

 

 

Elle était au moins aussi intriguée que moi et on a cherché ensemble… Qui dans les connaissances, dans les fréquentations d’Anaïs ?… On les a passées en revue… On ne pouvait en imaginer aucune sérieusement dans le rôle… J’ai suggéré… - Toute seule alors ?… Comme une grande ?… Faustine a haussé les épaules… - Impossible… J’aurais forcément entendu… A un moment ou à un autre, je me serais rendu compte de quelque chose…

 

 

On voulait savoir… L’un comme l’autre… On saurait… On allait enquêter - c’était décidé - se mettre à l’affût du moindre indice, garder, chacun de notre côté, l’attention constamment en éveil… D’une collaboration sans faille finirait bien par surgir, un jour ou l’autre, la vérité… Ca ne faisait pas, à nos yeux, l’ombre d’un doute…

 

 

Les fessées que recevait Anaïs pouvaient être très rapprochées – deux à trois fois par semaine – comme il pouvait se passer un  mois et demi sans qu’elle en porte les stigmates… Je me suis donc tout d’abord efforcé d’établir une corrélation entre les moments où il apparaissait clairement qu’on venait de la lui donner et ce qu’elle avait pu faire, qui elle avait pu rencontrer, où elle était allée dans les heures qui avaient précédé… Sans le moindre résultat probant… A mon grand désappointement…

 

 

Faustine, de son côté, enrageait… Elle avait exploré de multiples pistes qui, toutes, s’étaient révélées infructueuses… Abandonner ?… Il n’en était pas question… Nous nous étions beaucoup trop impliqués pour seulement songer à l’envisager…

 

 

Nous avons alors décidé de procéder méthodiquement… Elle allait faire le tour de toutes les amies, copines et camarades d’Anaïs en quête du moindre indice à exploiter… J’agirais de même, de mon côté, avec tous ses anciens petits amis… Je trouverais un prétexte quelconque pour entrer en contact avec eux et je m’emploierais à les faire parler…

 

 

Martial ne s’est pas fait prier… Une fois lancé on ne l’arrêtait plus… J’ai tout su des circonstances de leur rencontre, de leurs ébats amoureux, de leur rupture… Et… et il n’avait rien remarqué de spécial ?… Non… Quoi ?… Son derrière quelquefois il n’était pas ?… Ah si, si !… Et pas qu’un peu !… Mais il ne semblait pas décidé, pour le moment, à en dire plus… Je n’ai pas insisté… Le poisson était ferré… Il suffirait de revenir à la charge…

 

 

On tenait quelque chose… On tenait vraiment quelque chose… Il fallait que j’en parle à Faustine… Tout de suite… Je suis entré dans le jardin… La fenêtre de sa chambre était ouverte… Il en descendait des rires… A gorge déployée… Le sien… Et celui d’Anaïs… - Oui… Ah, ça le tient !… Il est parti faire le tour de tous tes ex… - Ca l’occupera… Pendant ce temps-là au moins… Il y a eu une longue période de silence et puis elle a imploré… - Tu veux pas m’en donner une ?!… Ca fait si longtemps…

Par François - Publié dans : Fessées
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Vendredi 27 octobre 5 27 /10 /Oct 18:57

E N     P U B L I C

 

 

- C’est vraiment des trucs de malades ça !… Là-dessus il était catégorique Romain… Comme sur tout d’ailleurs… Jamais le moindre doute sur quoi que ce soit… Il a même enfoncé un peu plus le clou… - Moi, je saurais que ma femme pense à des trucs pareils…

 

 

Il le saurait pas… Pas de risque… Quant à n’y pas penser… Il y avait des années et des années que c’était là, chevillé à elle… Tous les jours ça revenait… Plusieurs fois par jour… En rêves… En images… En histoires… Ca l’emportait… Ca la transportait… Ca la déposait alanguie et épuisée au petit matin sur les bords du sommeil… Ca prenait de plus en plus de place au fil du temps… Presque toute la place… Ca occupait toutes ses journées… Ca devenait envahissant… - Je deviens folle… Il a raison Romain… Je suis folle…

 

 

Folle ?… Il y en avait des fous alors !… Des quantités… Des dizaines et des dizaines de sites il existait là-dessus… Avec des tas d’hommes et de femmes qui en parlaient en toute liberté… Comme si ça allait de soi… Elle a longtemps suivi leurs échanges, par-dessus leurs épaules, le cœur battant, la tête en feu, avant de finir par oser se lancer, à son tour, sur la pointe des pieds…

 

 

Chrystelle c’était son mari qui la lui donnait… Presque tous les jours… Il trouvait toujours un prétexte… Et quand il n’en avait pas elle lui en offrait… - Et toi ?… C’est aussi ton mari ?… - Oui, ben ça, il y a pas de risque !… - C’est qui alors ?… - Personne… - Personne ?!… C’est pas vrai !… Comment tu fais ?… Je pourrais jamais, moi !… Mais tu l’as déjà reçue au moins ?… Non ?… T’es rien qu’une fantasmeuse alors ?!… Ah ben si, si !… Comment tu veux appeler ça autrement ?…

 

 

Une fantasmeuse… Des hommes aussi le disaient… Qui fondaient sur elle comme sur une proie… Qui se faisaient charmeurs… Persuasifs… Qui exigeaient presque tout de suite un rendez-vous… - Tu verras… Avec moi tu seras pas déçue… Comment il va fumer ton cul !… Tu m’en diras des nouvelles… De plus en plus pressants, insistants, impatients… - Alors c’est pour aujourd’hui ou pour demain ?!… Qui la congédiaient, excédés, au bout de quelques jours… - C’est bon… Tu m’as assez amusé comme ça… Continue à t’exciter toute seule… Bye !…

 

 

Bernard, lui, n’était pas comme les autres… Il ne demandait rien… Il ne voulait rien… Il l’écoutait… La faisait parler… - Tu l’as jamais eue ?… Vraiment jamais ?… Même toute petite ?… - Même… - Mais d’où ça te vient alors ?… Tu sais pas ?… Ca remonte forcément de quelque part… De quelque chose qui a eu lieu un jour… Peut-être enfoui très loin… Parce que tu n’as pas envie de t’en souvenir… Parce que tu ne peux pas…

 

 

Et oui… Oui… Ca avait affleuré quelquefois, oui, mais elle ne l’avait pas laissé émerger… Oui… Elle avait 10 ans et son cousin Damien 15… Et, ce jour-là, elle l’avait entraîné jusqu’à la rivière… Des barques étaient arrimées, côte à côte, tout au long de la berge et elle avait entrepris de sauter à pieds joints de l’une à l’autre… Il l’avait suivie à contrecœur…- Et si on en prenait une pour aller faire un tour ?… - Ca va pas !?… C’est beaucoup trop dangereux… - Oh, tu parles !… Quelle poule mouillée tu fais !… Elle en avait détaché une, malgré ses protestations, et vogue la galère !… Ils étaient au beau milieu de la rivière quand ils avaient constaté, avec effroi, que leur embarcation prenait l’eau… Avec une rapidité !… Panique… Des pêcheurs qui avaient suivi toute la scène s’étaient précipités à leur secours et les avaient ramenés à la maison… Où les avait accueillis grand-père qui, sans un mot, le visage fermé, les avait entraînés dans son bureau… Et là, il avait déculotté Damien - complètement - et lui avait flanqué une magistrale et interminable fessée… Damien avait crié, pleuré, gigoté, supplié… Grand-père s’était montré intraitable et l’avait expédié dans sa chambre, les fesses cramoisies, aussitôt la punition terminée… - Quant à toi… Quant à toi tu n’es pas obligée de suivre ton cousin les yeux fermés chaque fois que l’une de ses idées lumineuses lui passe par la tête… Allez, file rejoindre tes cousines !… Elle n’avait pas demandé son reste, trop heureuse de s’en tirer à si bon compte… De tout l’été Damien ne lui avait plus adressé une seule fois la parole…

 

Mais le pire - il savait pas le pire ? -  le pire, c’est  qu’elle avait pris du plaisir - et un plaisir intense - à voir son cousin ainsi puni devant elle… Du plaisir à le voir nu alors qu’il s’était toujours montré extrêmement pudique… A contempler son derrière qui rougissait à vue d’œil et se tortillait sous les claques… A regarder les deux boules qui ballottaient piteusement en cadence entre les fesses… A l’entendre geindre, se plaindre et hurler à la fin… Du plaisir à sa honte quand il s’était enfui vers sa chambre… Et surtout - surtout - une trouble satisfaction à le savoir puni à sa place… Voilà… Voilà… Il y avait vraiment pas de quoi être fière… Et… elle l’avait revu ?… - Oui… A l’occasion de diverses circonstances familiales… Des mariages.. Des communions… - Et ?… - Et rien… Il n’en a jamais été question entre nous… Ca fait trente ans maintenant… Il a dû oublier… - Parce que tu crois vraiment qu’on peut oublier une chose pareille ?…

 

 

Lui, il avait découvert la fessée à douze ans dans un livre dissimulé derrière des revues techniques tout en haut de la bibliothèque paternelle… Des photos… Des dizaines de photos… Des femmes - de tout âge, dans toutes sortes de positions, dans les endroits les plus divers - dont des messieurs, la lippe gourmande, rougissaient la croupe à qui mieux mieux… Il n’avait plus vécu dès lors qu’en leur compagnie… A chacune, page après page, il avait inventé une histoire, une vie… Il les imaginait en train de commettre les fautes pour lesquelles elles avaient été aussi sévèrement punies… Il avait fini, au fil du temps, par vouloir les châtier lui-même… Il les faisait allonger en travers de ses genoux, les sermonnait, les déculottait avec une infinie lenteur, les admonestait encore avant de laisser enfin tomber sa main à pleines fesses, d’accélérer progressivement le rythme et l’intensité des coups… Des années durant elles avaient été sa seule raison de vivre et c’est tout naturellement qu’à vingt ans il s’était mis en quête de partenaires qui se prêteraient vraiment au jeu… Ce n’était pas aussi simple qu’il lui avait de prime abord paru et il avait dû se résoudre à emprunter la filière que lui avait indiquée, avec des airs de conspirateur, le tenancier d’un sex shop auprès duquel il s’alimentait en films et revues… Contre une coquette rémunération, pour arrondir leurs fins de mois, des femmes de toutes conditions acceptaient de confier discrètement leurs derrières à des hommes qui rêvaient de les faire rougir… Et il avait sillonné la banlieue de pavillon en HLM… Mais, mais… ce n’était pas - ça n’avait jamais été - ce dont il rêvait…

 

 

- Heureusement maintenant il y a Valérie… Et avec Valérie c’était exactement comme il avait toujours voulu que ce soit… - J’aime la lui donner parce qu’elle aime la recevoir… Et elle aime la recevoir parce que j’aime la lui donner… C’est pas plus compliqué que ça… - C’est ta femme Valérie ?…            - Non… Non… C’est une amie…

 

 

Il l’a proposé un soir comme ça juste au moment où ils allaient se quitter après trois longues heures de dialogue… - Ca te dirait d’y assister ?… - A quoi ?… - A la fessée de Valérie…  - Je sais pas… Peut-être… Je sais pas… Sûrement… Faut que je réfléchisse…

 

 

Il s’est assis tout au bord du canapé… Il a fait signe à Valérie d’approcher… Tout près… Plus près… - Tu n’as pas tenu ta promesse… Elle a baissé la tête… - Regarde-moi !… Tu ne tiens jamais tes promesses… Jamais… Tu n’as aucune volonté… Bon… Mais tu sais ce qu’on avait dit… - Oui…             - Quoi ?!… Eh bien ?!… J’écoute… - Je vais recevoir la fessée… - Tu vas recevoir la fessée, oui !… Une bonne fessée… Puisqu’il n’y a que ça que tu comprends… Il a passé les mains sous la robe… Il a descendu lentement - très lentement - la culotte… Jusqu’en bas… Elle a levé un pied, puis l’autre… Il l’a fait pencher en avant, s’allonger en travers de ses genoux… Il a ramené la robe au-dessus des reins, a négligemment promené ses doigts tout au long des fesses… - Etre obligé d’en arriver là… A ton âge… Tu n’as pas honte ?… Sèche, lancée à toute volée, la première claque l’a surprise... Elle s’est cabrée… Une seconde… Elle a poussé un petit cri rauque de fond de gorge... D’autres ont aussitôt suivi... Lentes... Régulières... Qu’elle accompagnait en rythme, chaque fois, d’un grand soubresaut du derrière et d’un petit râle plaintif... Ca a rougi à toute allure avec les marques des doigts qui s’imprimaient, chaque fois, sur tout le pourtour... Elle a voulu ramener ses mains dessus pour se protéger... Il s’en est emparé, les a fermement emprisonnées toutes les deux dans la sienne et il a tapé plus fort... Plus vite... Elle a bondi plus haut, crié plus ample... Et elle s’est distordue, les jambes lancées en désordre dans tous les sens... Ouverte… Offerte… Obscène… Longtemps…

 

 

- Tes yeux brillent, Liliane !… Comment ils brillent !… Tu n’as rien perdu du spectacle, hein !… Ne dis pas le contraire, je t’ai vue… Mais tu sais que c’est pas bien du tout de se réjouir comme ça du malheur de ses petites camarades ?… Que ça mériterait une punition… Tu vas l’avoir d’ailleurs !… Allez, à ton tour !… Viens ici !… Et elle s’est levée…

 

 

Dans la glace c’était rouge écarlate… Sur toute la surface… Avec des taches violacé sombre… - Oui… Ca va virer au jaune par endroits, puis au noir… Et dans quelques jours ça aura complètement disparu… A moins que… à moins que d’ici là on en ait rajouté une couche… Ce qu’on aura fait d’ailleurs… Non ?… Tu crois pas ?… - Si !… Et elle a coupé… Elle est allé rejoindre Romain qui s’est retourné dans le lit en maugréant… - Je me demande ce que tu peux bien fabriquer jusqu’à des heures pareilles !…

 

 

  Coralie a déposé une liasse de bordereaux sur son bureau, est restée là à la regarder en souriant… - Tu es amoureuse ?… - Hein ?… Non !… Pourquoi ?… - Je sais pas… Tu rayonnes depuis trois semaines… Je t’avais encore jamais vue comme ça…

 

 

Tous les jours… Ils se retrouvaient tous les jours… Entre midi et deux heures… Et presque tous les jours elle avait sa fessée… - Tu pourras te libérer un soir ?… - Un soir ?!… C’est pas facile pour moi le soir… Il y a Romain… Il va se demander ce que je… - Ca fait rien… Ca fait rien… J’irai avec Valérie… Et il n’a plus été là… Elle l’a désespérément attendu… Tous les soirs… Pour rien… Elle est allé sonner, chaque jour, pendant sa pause déjeuner à une porte qui restait obstinément close… Elle a saturé sa boîte aux lettres de messages qui le suppliaient, qui l’imploraient… Elle s’abaissait… Elle s’humiliait… En vain…

 

 

Un mois… Un mois interminable… Et puis… - Bernard !… C’est toi !… C’est pas vrai que c’est toi !… - Est-ce que tu peux te libérer jeudi soir ?… - Je me débrouillerai… J’inventerai quelque chose… Je viendrai… Je suis heureuse, Bernard !… Tellement heureuse… Si tu savais !…

 

 

Sept couples… Et nous… Et un jeune homme… Seul… Tout le monde était masqué… Assis sur des chaises en rond dans un grand salon éclairé par une multitude de bougies… Le silence… L’attente… Une porte s’est ouverte… Une femme d’une cinquantaine d’années est entrée, entièrement nue, s’est avancée jusqu’au milieu de la pièce, immobilisée… Le jeune homme s’est levé, est allé vers elle et l’a a aussitôt vigoureusement fessée… Comme s’ils avaient obéi à un signal, les hommes - tous les hommes - ont alors couché les femmes en travers de leurs genoux… Bernard aussi… Les claques sont tombées en grêle, de tous côtés, sur les derrières… Des râles, des gémissements, des plaintes, des cris poussés à pleine gorge se sont élancés, démultipliés, envolés… Se sont répondu en échos indéfiniment démultipliés… Une femme a hurlé son plaisir… Une autre… - Tu es trempée !… Et elle aussi… Sur ses doigts… Sous ses doigts…

 

 

Et il l’a fait… Il l’a vraiment fait… En plein jour… En pleine rue… Avec les gens qui allaient et venaient dans tous les sens tout autour… Il lui a relevé la robe, l’a maintenue au-dessus des reins un temps qui lui a semblé infini… Derrière, tout près, on a sifflé… - Oh, l’autre, elle a pas de culotte !… - Et cette rouste qu’elle a pris !… Ils les ont dépassés - deux jeunes - se sont retournés longuement sur elle, l’ont dévisagée avec insistance, un sourire moqueur juché au coin des lèvres…

 

 

- C’est toi qui aurais dû être punie le jour où tu as entraîné ton cousin Damien à la rivière… Tu en as bien conscience ?… Oui… - Tu ne l’as pas été… C’était pourtant, à plus d’un titre, largement mérité… Parce que ton attitude, ton comportement, tes réactions, ce jour-là, ont été particulièrement odieux… Non ?… Tu n’es pas de mon avis ?… - Si !… - Il n’est pas trop tard… Même tant d’années après… Il n’est jamais trop tard… La preuve !… Cette fessée tu vas la recevoir… Jeudi soir, là-bas, devant eux… Toute seule au milieu… A visage découvert… - Oh non !… Je pourrai jamais… - Bien sûr que si !… - Ce n’est pas moi qui te la donnerai, mais quelqu’un que j’aurai choisi… Qui leur aura d’abord expliqué, bien en détail, pourquoi tu la reçois… Ils n’ignoreront rien, absolument rien, de ce qui s’est passé ce jour-là… - Oh non, Bernard, non, s’il te plaît…

 

 

De la petite pièce à côté elle les a entendu arriver les uns après les autres… Bernard a passé la tête… - Ils sont tous là… Tu peux te déshabiller… Elle l’a fait… Complètement… Et elle a attendu… - Tu es prête ?… Il leur raconte… Il y a des questions… C’est long… - Mais c’est qui ?… - Tu verras bien… Il s’est passé encore beaucoup de temps… - Allez !… A toi !… En piste… Elle est entrée… Sous les masques tous les regards ont convergé vers elle… Elle est allée vers lui… Jusqu’à lui… S’est arrêtée… Il s’est retourné… C’était son cousin Damien…  

Par François - Publié dans : Fessées
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Samedi 7 octobre 6 07 /10 /Oct 21:53

La suite... La suite de la fessée de Charlotte dont la première partie a été mise en ligne le 21 Août...

Bonne lecture à tous...

L A   F E S S E E   D E   C H A R L O T T E  ( 2 )

 

 

 

- Tu t’en vas déjà ?… Pourquoi tu files toujours comme une voleuse aussitôt que c’est fini ?… - Parce que… mais tu vas pas te moquer de moi, hein ?… parce que j’aime trop ça d’aller me promener dans la rue juste après, au milieu des gens… Ca te brûle un max… Ca te fait de la chaleur qui se répand partout… Qui monte et qui descend dans tous les sens… Et eux, autour, qui savent rien… Qui vaquent à leurs petites affaires sans se douter que tu viens d’en prendre une… Et carabinée…  Comment j’aime ça !… - Pourquoi tu remets ta culotte alors ?… Ce serait encore meilleur sans culotte… - Oh oui, oui !… J’ai essayé une fois… T’as l’air qui rentre… T’as la robe qui frotte dessus… Ca t’effleure… Ca te râpe… Ca te réveille tout… C’est à la fois insupportable et, en même temps, incroyablement agréable… agréable parce que c’est insupportable justement… Je sais pas si tu me comprends… - Oh, si !… Pourquoi tu recommences pas alors ?… - C’est bien trop dangereux, attends !… T’imagines ?!… Un coup de vent ou n’importe quoi d’autre… La robe qui se relève… Comment je serais grillée !… - Parce qu’on est dans une petite ville où tout le monde se connaît, mais ailleurs !… Ca te dirait pas ailleurs ?

 

 

Elle a choisi Lyon… Pourquoi Lyon ?… - J’y ai jamais mis les pieds… Je connais personne… Au moins là il y a pas de risques… Une longue fessée débridée dans la chambre d’hôtel… - Que tu profites bien de notre promenade !… et on est descendus… On s’est laissé dériver, porter jusqu’à la rue de la République qu’on a lentement remontée, sans un mot, fondus dans la foule du samedi, sur toute sa longueur… Demi-tour… Dans l’autre sens… Avec de multiples arrêts-vitrine… Et puis encore… - Ca te plaît, hein ?… - Et comment !… - Ca se voit !… Elle a levé sur moi des yeux interrogateurs, suivi mon regard… Deux petites taches humides s’étaient formées à hauteur du bas-ventre, s’élargissaient, conquérantes… - Wouah !… La honte !…

 

 

Et elle s’est engouffrée dans la première boutique venue… Pour s’emparer, sur le premier portant venu, de la première robe venue dont elle s’est fait un rempart jusqu’à la cabine d’essayage… - Ca me va, tu crois ?… - Essaies-en d’autres… - Tu vas m’en chercher, s’il te plaît ?… Tu vois bien à peu près mes goûts… Quatre ou cinq, au hasard… - Merci… Elle fait quoi la vendeuse ?… - Elle finit avec une cliente… Pourquoi ?… - Comme ça… Pour rien… - Oh non pas pour rien… Non… Mais parce que si elle écartait le rideau pour voir si tu as besoin d’elle elle risquerait de s’apercevoir que Charlotte se promène sans culotte et qu’elle a reçu la fessée… Et Charlotte aurait terriblement honte… Et Charlotte aime la honte… Plus que n’importe quoi d’autre… - Toi, tu comprends beaucoup trop de choses… - Je peux m’arranger pour qu’elle vienne… - Oh non !… - Elle te connaît pas… Tu la reverras jamais… - Tu vas pas faire ça ?… - Bien sûr que si !

 

 

Dans la rue on a marché un bon moment en silence… - Qu’est-ce qu’elle a pensé, tu crois ?… - Qu’est-ce que tu veux qu’elle ait pensé ?… C’était clair comme de l’eau de roche… - Elle doit se dire que tu m’as punie… Et se demander pourquoi… - Tu le seras en tout cas… Ce soir… Tu l’as amplement mérité aujourd’hui, non, tu crois pas ?… - Si !… Mais dis, on recommencera un truc comme ça ?… Deux jeunes s’avançaient vers nous, sur le trottoir, en balançant leurs sacs de sport à bout de bras… - Ils vont se retourner sur toi, ces deux-là… Obligé… Alors… Un geste apparemment maladroit et… Ils sont arrivés à notre hauteur, ont cherché son regard, nous ont dépassés… - Tu l’as pas fait… - Non… Il faut pas abuser des bonnes choses… Et c’est tellement mieux quand on s’y attend pas, non, tu crois pas ?

 

 

Dans la salle du petit déjeuner un couple de retraités est venu s’installer à la table juste à côté de la nôtre, a aussitôt engagé la conversation… On était en Vacances ?… Non ?… Oh, ils voulaient pas être indiscrets… Comment on trouvait Lyon ?… Une belle ville, hein ?!… Et c’est votre fille, là, la jeune fille?… - Pas vraiment, non… Disons que je suis chargé de son éducation… Ils ont hoché la tête… - Ah, ils sont pas faciles les jeunes aujourd’hui… Non, ils sont pas faciles… Mais vous avez raison : il faut se montrer ferme avec eux… C’est leur rendre service… Sa femme a cru bon de préciser… - Oui… On entend tout dans ces hôtels d’une chambre à l’autre… - Tu verras… Comment tu t’appelles ?… - Charlotte… - Tu verras, Charlotte, tu le remercieras plus tard… Non, tu crois pas ?… - Si !… - Ah, tu vois, tu es raisonnable déjà…

 

 

- On y va ?… Comme par inadvertance, en repoussant sa chaise, j’ai fait remonter haut la robe… Derrière nous il y a eu un « Oh ! » scandalisé… - Tu as vu, Lucien ?… Tu as vu ?… Et en plus elle met pas de culotte !… Ah, je le plains le pauvre monsieur… Elle a entamé l’escalier… - Je remonte un peu dans la chambre… Tu m’attends ?

Par François - Publié dans : Fessées
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Dimanche 24 septembre 7 24 /09 /Sep 16:37

Fessée promise, fessée due...

L E     M A G A S I N     D E     C H A U S S U R E S

 

 

 

 

- Julie !… C’est pas vrai !… Depuis le temps!… Ben entre, reste pas là !… Alors raconte !… Qu’est-ce que tu deviens ?… - Oh pas grand chose!… Toujours pareil !… Ludo m’a plaquée… Mais cette fois c’est définitif… Ca fera un an demain… Et je cherche du boulot… Je trouve rien… Mais ce qui s’appelle rien… Et toi ?… - Oh moi, toujours célibataire… Mais je me prends pas la tête… Ca viendra quand ça viendra… - Toujours à la parfumerie ?… - La parf… Oh non… non… Il y a longtemps… Non… Je suis dans la chaussure maintenant… Je me plains pas… Je gagne bien ma vie… - Ah oui ?!… Sans indiscrétion tu te fais combien ?… - Deux mille huit… - Deux mille huit cents euros ?!… Comme vendeuse ?… Eh ben dis donc !… C’est où ça ?… Ils chercheraient pas quelqu’un des fois ?… - Si !… Si !… Justement… Il y en a une qui s’en va… Pour suivre son mec… - Ah oui ?!… Et si tu leur parlais de moi tu crois que… - Oh sûrement !… A condition que… - A condition que quoi ?… Moi, à ce prix-là… je veux bien accepter toutes les conditions qu’on veut… - Ecoute… Tu me promets que tu le répéteras pas ?… A personne ?… - Evidemment… Tu me connais…       - Un salaire comme ça tu te doutes bien que tu le touches pas partout… - Ca !…    - Qu’il y a forcément des contreparties… Et, là, en contrepartie, il faut que tu acceptes d’être punie… Chaque fois que tu l’as mérité… Chaque fois qu’on n’est pas content de ton travail… Ou que tu… - Punie ?… Comment ça punie ?… - Ben punie, quoi !… Des fessées… Des trucs comme ça… - On te donne la fessée ?…    - Oui, mais seulement quand… - Ils sont complètement fous là-dedans… T’es complètement folle…

 

 

 

- Dis… Pour ce que tu m’as raconté l’autre jour… - J’aurais mieux fait de me taire… J’aurais bien dû me douter que forcément tu allais … - C’est vrai ?… J’arrive pas à y croire… On te la donne vraiment?… - Pas seulement à moi… Aux autres aussi… - Et c’est qui qui fait ça?… - Madame Valon… la patronne… Lui aussi des fois ça arrive… Mais c’est rare… - Ils tapent fort ?… - Plutôt… Oui… Surtout elle… - Ils vous baissent pas la culotte quand même ?… Si ?!… Ils vous la baissent ?… Mais c’est quand vous faites quoi alors qu’ils vous la donnent ?… - Je t’ai déjà dit… Si tu fais mal ton boulot… Ou qu’une cliente se plaint de toi… Ou que t’arrives trop en retard… Mais enfin faut pas exagérer non plus… C’est pas si souvent… Moi, en un an et demi, je l’ai eue que quatre fois… Les autres à peu près pareil… Il y a que Mélanie… Mais enfin Mélanie, elle, elle cherche aussi… - Mais alors supposons que j’y rentre, moi, là-dedans… Si je me tiens à carreau… si je fais tout bien comme il faut… je l’aurai jamais ?… J’empocherai les 2800 euros et je l’aurai pas… - En théorie c’est possible, oui… Je m’étais dit la même chose… Seulement dans la réalité il arrive forcément un moment où il y a quelque chose qui tourne de travers… C’est obligé… Mais enfin c’est pas si terrible que ça, tu sais, finalement !… On s’y fait…

 

 

 

Madame Valon lui a présenté ses collègues… L’une après l’autre… Karine… Joëlle… Mélanie… - Quant à Coralie, tu connais déjà… Elle lui a fait visiter le magasin… l’a entraînée dans la réserve… - Tu t’habitueras vite, tu verras… L’a regardée faire une première vente… - Bon… Tu te débrouilles pas si mal… Et elle l’a emmenée dans le bureau signer le contrat… - Tu connais les clauses… Inutile que je te les rappelle… Elle connaissait… Oui… Oui… Non… C’était pas la peine…

 

 

 

- Elles sont sympas… Toutes… Si, c’est vrai… - Oh, ça va !… Faut pas se plaindre… Mais méfie-toi un peu de Karine quand même… Elle parle trop… Elle peut pas tenir sa langue… Tu peux être tranquille que tout ce que tu lui diras ça fera le tour… - A Joëlle on la lui donne pas quand même ?… - Ben pourquoi ?…   - Elle a au moins 50 ans !… - 53… Et alors ?!… - On la lui donne ?… - Ben bien sûr !… Comme aux autres…

 

 

 

Mélanie l’a reçue trois fois en quinze jours… - On dirait qu’elle le fait exprès… - Ben bien sûr qu’elle le fait exprès… Je te l’ai dit : elle aime ça… Tu vois pas la tête qu’elle fait après quand elle sort du bureau ?… Elle prend son pied… - Mais comment on peut aimer ça ?… Moi, si ça m’arrivait… - Chacun son truc… Si elle y trouve son compte tant mieux pour elle… - Et elle le sait Madame Valon ?… Elle a haussé les épaules… - Evidemment qu’elle le sait !… Elle nous connaît toutes par cœur à force…

 

 

 

- Joëlle !… - Oui, Madame… - Qu’est-ce que je vous avais demandé ?…  - J’ai oublié… Il y eu du monde et j’ai oublié… - Ce n’est pas une excuse… C’est vous que j’en avais chargée… Vos collègues sont suffisamment nombreuses pour faire face à l’afflux de clientèle… On réglera ça ce soir, Joëlle, après la fermeture… Coralie a chuchoté… - Après la fermeture ça ça veut dire qu’on va toutes y assister…

 

 

 

- Allez, Joëlle !… Elle n’a rien dit… Elle est allé se pencher à l’équerre sur le bureau, a relevé sa robe jusqu’au-dessus de la taille… Et Madame Valon lui a descendu la culotte… Jusqu’en bas… - C’est la troisième fois, Joëlle… Pour la même raison… Vous savez ce que ça signifie… Monsieur Valon lui a tendu un martinet et elle a cinglé… A coups réguliers… Bien espacés… Joëlle se cabrait chaque fois et elle comptait… - Dix-huit… Dix-neuf… Vingt… - Le compte est bon… Et Madame Valon a jeté le martinet…     

 

 

 

- Des fessées t’avais dit !… C’est pas des fessées , ça !… - C’est le traitement spécial… Quand t’as déjà été punie trois fois pour la même chose… C’est écrit dans le contrat… Tu l’as pas lu ?… - Ca t’est déjà arrivé ?… - Non… Jamais… - Moi non plus ça m’arrivera pas… Même les fessées ça m’arrivera pas… J’en suis sûre… Il suffit que tu fasses super attention à tout et ça peut pas t’arriver…

 

 

 

- Madame ?… Vous désirez ?… C’était une femme d’une soixantaine d’années en manteau de fourrure avec tout un tas de bagues et de colliers… Du vrai… Pas du toc… Et un air d’insupportable supériorité inscrit sur la figure…     - Tu es nouvelle, toi !… Tu crois que tu vas savoir me servir ?… Oui ?… On va voir ça… Sors-moi les escarpins noirs de la vitrine… - On a les mêmes en réserve… Vous faites quelle pointure ?… - 37…  Et… Impossible… - Fais attention, petite sotte, tu me fais mal… Impossible, avec la meilleure volonté du monde, de lui rentrer le pied dedans… - Il vous faut du 38… Peut-être même du 39… - Qu’est-ce que tu me racontes ?… Je te dis que je fais du 37… Nouvelle tentative… Sans plus de succès… - Tu le fais exprès… Je suis sûre que tu le fais exprès… Mais ça va pas se passer comme ça… Je te jure que ça va pas se passer comme ça… Et elle a filé, à grandes enjambées, vers le bureau… 

 

 

 

- Julie… Tu peux venir voir là ?… Allez !… En position… - Hein ?!… Mais c’est pas juste… C’est elle qui… - N’aggrave pas ton cas… En position j’ai dit… Relève ta robe !… Plus haut !… Encore !… Allez !… Et elle a sèchement tiré sur la culotte… Elle l’a descendue… Elle n’a pas tapé tout de suite… Elle est allée et venue derrière… A ouvert un tiroir… Dit quelque chose, à mi-voix, à la cliente… Remué des papiers… C’est tombé d’un coup… Brutal… Mordant… Brûlant… Les claques en grêle rapide les unes derrière les autres… Ne pas crier… Ne pas desserrer les genoux… Surtout ne pas desserrer les genoux… Ca s’est amplifié… Plus rapide… Plus fort… Elle a crié… Elle s’est disloquée, à jambes folles, dans tous les sens… - Là… Et maintenant tu retournes t’occuper de Madame Bernon… Et cette fois tâche de…

 

 

 

- Parfait… Parfait… Tu vois ce que je te disais… C’est du 39 qu’il me faut… Et toi qui t’entêtais à vouloir absolument me faire prendre du 37… Les gamines dans ton genre qui veulent toujours avoir raison il n’y a qu’une solution avec elles… Il n’y a que ça qui soit efficace… La preuve !… Elle s’est levée…     - Aide-moi à mettre mon manteau… Elle a glissé discrètement un gros pourboire… - Merci, Madame… - Je reviendrai… Je reviendrai… Et c’est toi qui t’occuperas de moi… Je ne veux plus avoir affaire qu’à toi…

 

 

 

- Eh bien tu vois… Tu vas les avoir tes trois fois finalement… Et ça va aller vite en plus…  

 

 

 

 

Par François - Publié dans : Fessées
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